Damas, la ville aux 400 mosquées
08 nov 2008
Catégorie : Non classé
Nous quittons Palmyre pour nous rendre à Damas, 2 bonnes heures de route avant de retrouver la Capitale de Syrie. Une cité les plus ancienne au monde, 6000 ans d’existence. Damas et sa périphérie représente plus de 4 millions d’habitants, dont une chose que l’on ne se soute pas, composé de 15 % de chrétiens.
Damas semble être le seul endroit où l’on trouve vraiment un soupçon de modernité dans le pays. Comme toutes les capitales de cette partie du monde, c’est une impression de désordre qui règne lorsque l’on pénètre dans la ville.
La circulation y est intense et les klaxons résonnent sans cesse, dès cet instant une chose m’impressionne, c’est le défilé des belles voitures, les grosses cylindrées et les voitures de luxes sont nombreuses, elles se remarquent facilement car mélangées aux milliers de taxis jaunes et aux vieilles voitures qui elles roulent encore grâces aux quelques fils de fer et aux rois de la bricole !
J’avais visité Damas il y a 4 ou 5 ans, j’avais gardé une idée bizarre de cette ville, il me reste toujours cette vision la nuit d’une ville éclairée par les lumières vertes qui illuminaient les minarets des Mosquées, les mosquées semblent tellement nombreuses qu’elles faisaient de la ville une dentelles de points verts étincelants dans la nuit. Damas renferme la Mosquée des Omeyyades une des plus ancienne et des plus préservée au monde avec celle de Jérusalem.
Là, ma vision de jour est différente…. je retrouve un ancien cuisiner à nous Yan Gazal qui a longtemps travaillé pour nous dans les Compagnies des Comptoirs et au Jardin des Sens. Il est retourné vivre en Syrie son pays d’origine depuis deux ans. Il est aujourd’hui aux commandes des cuisines de Bachar El Assad le Président du pays, pour tout ce qui est repas officiels.
Je passe donc la journée avec lui, il m’amène dans la Médina, je suis assez impressionné par la propreté des rues et le calme qui y règne. La vielle a beaucoup changé, le pays évolue, il s’ouvre au monde extérieur. Je croise beaucoup de touristes. En 2008 la Syrie a été beaucoup visité par les étrangers, la destination devient tendance, beaucoup de Français y sont venus ( peut être l’effet du rapprochement diplomatique avec la France, qui avait convié le Président Syrien au dernier défilé du 14 juillet ….) . On se sent en sécurité, le pays est » Policé « , et l’on sent que l’on respecte les étrangers.
Nous déjeunons dans ce qui semble être le meilleurs restaurant de la ville, c’est très sympa comme ambiance, très mélangé, repas d’affaire, repas de famille, filles modernes, d’autres très voilées, tables d’étrangers, un mélange des genres assez unique.
Tout de suite après nous plongeons à nouveaux dans les souks, les rues sont interminables, un dédale de ruelles qui grouillent de monde à cette heure de fin d’après midi. Tout le long des comptoirs, les fruits confits et les fruits secs s’étalent offrant leur belles couleurs formant comme un patchwork.
On ne cesse de s’enfoncer dans les ruelles, toujours à la recherche de la perle rare, la marqueterie est très présente, c’est une spécialité de la Syrie, de même les épices, les savons traditionnels.