Départ pour la Syrie, Palmyre puis Damas
07 nov 2008
Catégorie : Non classé
Nous quittons Beyrouth pour nous rendre en Syrie, la frontière est toute proche, nous partons de bonne heure le matin pour ne pas avoir trop d’attente à la frontière, car les démarches sont souvent compliquées. En plus parmi le groupe de chefs que nous sommes 5 persones sont comme moi, nous n’avons pas de visas.
Il est aussi compliqué de quitter le Liban que d’entrer en Syrie, il faut donc prévoir une bonne heure de démarche avant de passer les 4 postes de contrôle. Nous nous dirigeons vers Palmyre, la cité ancestrale qui est un des fleurons de l’histoire de notre civilisation.
5 heures de bus dans le désert, a arpenter des routes interminables entourées de sable et de dunes. La chaleur qui s’échappe du sol donne l’impression que le paysage se trouble. Les kilomètres défilent sans voir la moindre âme qui vive, nous croisons sans cesses des camions qui transportent marchandises et carburants, ils roulent à des allures impressionnantes, le bus fait à chaque fois des écarts.
Nous nous arrêtons au Bagdad Café 66 pour faire une pose, le long de la route plusieurs Bagdad café ponctuent le désert, ce sont à chaque fois des lieux d’escales destinés aux touristes, le cadre est agréable… à l’intérieur, ça fait un peu supermarché….
Au bout de ce long périple nous arrivons sur les vieilles pierres qui forment la Cité antique de Palmyre, cité mystique de la reine de Zénobie, oassis dans le désert de Syrie, halte des caravaniers et des nomades.
Nous descendons au Cham Palace Hôtel, dont les fenêtres donnent directement su le site historique. L’hôtel est pas ce que l’on peu rêver de mieux, les chambres sont petites, la décoration est presque Provençale, vous imaginez en plein coeur du désert de Syrie…. Par contre quant l’on ouvre les fenêtre la vue sur les dunes de sable et les ruine, c’est à couper le souffle, surtout au moment du couché de soleil.
Visites des tombeaux, un unique en plein air, et un souterrain, la foule s’y presse, les bus arrivent pour décharger les petits groupes de touristes, un qui vient d’Italie, un autre se sont des américains, ce qui est assez étonnant car ici ils ne sont pas trop les bienvenus, d’autant qu’il y a seulement quelques jours l’armée Américaine à frappé dans le sud du pays à la frontière de l’Afganistan, c’est ce que l’on appelle une grosse bourde…
Un autre groupe avec lequel nous nous sommes retrouvé au dîner, des Montpellierains une bonne vingtaine qui visitaient la Syrie amenaient par un professeur Montpellierain lui aussi et Syrien d’origine. Le monde est petit !