Un petit WE à Dubaï
11 mai 2008
Catégorie : Non classé
Départ de Montpellier samedi en soirée pour rejoindre Paris, et deux heures après être installé dans un avion d’Air France pour rejoindre une destination à l’autre bout du monde…. jusque là, rien d’extraordinaire si ce n’est que je ne part pas rejoindre une de nos équipes en Asie, mais je prend la destination des Émirats Arabes Unis, et plus précisément Dubaï. Malgré l’heure tardive du dernier vol partant pour Dubaï, et le fait que se soit samedi, il n’y a pas une place de libre, l’avion est complet, une fréquentation cosmopolite…. j’attend tout autour de moi parler une multitude de langues, Russe, Italien, Anglais, Japonais…. et un peu français quand même. Six heures de vol, ce qui reste tout à fait raisonnable pour rejoindre ce pays du golfe. Arrivée dimanche matin à 9 heures à Dubaï, le pilote annonce déjà 32 degrés et un grand soleil, à travers le hublot je découvre la ville qui s’étends le long du golfe Persique, entre étendue d’eau et désert. Un voile recouvre la région, comme une sensation de chaleur qui trouble l’horizon, un peu comme une vapeur qui s’échappe d’une marmite…. et oui toujours ces références à la cuisine qui reviennent…. L’avion se pose, nous roulons encore une bonne demi heure avant de rejoindre le bras de débarquement, l’aéroport est tellement fréquenté et étendu qu’il faut bien ça pour le traverser. Des avions du monde entier sont alignés le long des imposants bâtiments qui composent l’aéroport. Nous débarquons, et nous voilà arpentant les longs couloirs qui mènent vers le contrôle des passeports. Nous longeons les zones de shoppings que nous apercevons au dessous de nous, l’aéroport de Dubaï pourrait se comparer à un immense supermarché du luxe, ici pas une grande marque est absente, nous sentons déjà cette frénésie de la consommation. Arrivée à la zone de contrôle des papiers, les hommes vêtus de blanc dans leur tenue traditionnelle et les femmes en noir et couverte d’un foulard, me rappelle aussitôt qu’ici nous sommes dans un pays appliquant la Charia. Ce qui n’empêche que la jeune fille qui me contrôle, porte de façon moderne son foulard, laissant apparaître une très beau visage maquillé et souriant. Ici pas de contrôle contraignant des bagages, en quelques minutes je suis dans le hall de l’aéroport où s’alignent les valets d’hôtels, chacun affichant son enseigne, je repère celui du Shangri-La, je suis bien sur la liste des arrivants… je sort du hall pour rejoindre le véhicule qui m’attend, aussitôt un vent chaud me transperce, la chaleur n’était pas une illusion, c’est suffoquant, il doit faire déjà 40 degré.