Sylvie et Pierre Gagnaire : » On rit tout le temps. On a le même grain de folie «
27 déc 2015
Catégorie : Chefs, Non classé
C’est rare quand un chef trois étoiles au guide Michelin se livre sur sa vie privée, il faut dire que les chefs sont devenus des » people » alors ils sont souvent sollicités pour parler de leur vie en dehors des cuisines. C’est sur le site » La Parisienne » du quotidien – Le Parisien – qu’un des internautes fidèles de F&S a déniché cette interview du chef Pierre Gagnaire et de son épouse.
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Ma vie avec Pierre Gagnaire – Tout feu tout flamme
Pour la première fois, Pierre gagnaire, chef triplement étoilé, et son épouse, Sylvie Le Bihan, écrivaine, posent ensemble au Fouquet’s et se confient à « La Parisienne » en toute intimité…
Que d’amour, de complicité, de bienveillance au sein du couple Gagnaire ! Je les avais rencon- trés une première fois à la brasserie Le Fouquet’s, nouvellement installée à l’hôtel Royal Barrière de La Baule, où Pierre avait concocté un fabuleux dîner. J’avais perçu, rien qu’à leurs regards, puis au fil de nos rencontres, la profondeur du lien qui les unit. C’est au mythique Fouquet’s des Champs- Élysées que nous avons retrouvé Sylvie et Pierre Gagnaire, où le chef (élu le meilleur du monde) a revisité la carte de l’établissement, qui souffrait d’une image écornée. Pas question, bien sûr, d’y retrouver les codes d’un trois étoiles Michelin, mais plutôt un esprit brasserie revisité et valorisé made in Gagnaire, comme le voulait Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière, pour fidéliser sa clientèle et en séduire une nouvelle. Un nouveau défi pour Pierre Gagnaire qui, optimiste, se met en quatre pour le relever.
Pour vous séduire, Pierre a-t-il mis les petits plats dans les grands?
Sylvie : Bien au contraire ! Quand on m’a présenté, en 2004, le chef du restaurant Le Sketch à Londres, où je vivais avec mes trois enfants, il m’a dit qu’il avait un « bouclard » à Paris. Je l’ai cru, car je ne consultais pas Internet. On a échangé nos 06, mais j’ai attendu trois mois avant qu’il m’appelle. J’avais appris, entre-temps, qui il était. Trois mois plus tard, il me kidnappait (rires) pour emménager ensemble à Paris. On a inscrit les enfants dans une nouvelle école et on s’est mariés en 2007.
…/…
Pierre : Quand j’ai rencontré Sylvie, elle était plus branchée foot que gastronomie. Elle n’aimait pas manger. Ça m’a fait mijoter tout de même (rires).
Comment la mayonnaise est-elle montée ?
Pierre : J’ai été toute de suite conquis par sa finesse, son intelligence, sa frénésie et son esprit. C’est un feu d’artifice dans ma vie, et une chance qu’elle soit avec ses enfants auprès de moi. Je suis plein d’amour pour notre famille recomposée. Ses trois petits et mes deux grands : une belle tribu.
Sylvie : Dès que je l’ai vu, habillé en chef, j’ai fondu.
Pierre : C’est toujours d’actualité (rires) !
Sylvie : Son charisme, son regard protecteur, son humilité m’ont mise aussitôt en confiance. Mon homme, j’adore l’appeler ainsi. Compagnon, je n’aurais pas aimé. C’est l’avantage du mariage. Il me rassuré et m’a encouragée à écrire mon premier roman.
Quelle est votre recette du bonheur ?
Sylvie : De se respecter et de rester libres. S’écouter, se conseiller et se motiver l’un l’autre. On ne prend pas de décisions seul. On rit tout le temps. On a le même grain de folie.
Pierre : S’épanouir ensemble dans un univers qu’on construit à deux. Quand je l’ai vue régler pour moi, avec brio, une galère au Japon, il était évident qu’on allait aussi partager notre vie professionnelle. Elle avait travaillé à la direction de la communication de grosses boîtes, avant d’être chasseuse de têtes. Et je lui ai proposé de diriger le développement inter- national des restaurants. Elle me bluffe !
Sylvie : Toi aussi, tu me bluffes. Je suis heureuse.
rivat
06. oct, 2016
un restaurant a st etienne restez tranquille on ne se connait pas mais c est un conceil d amis