Création d’un classement français des 1000 tables au monde, plutôt que de contrer le Fifty Best, ne va t’il pas finalement lui donner de l’importance ?
02 déc 2015
Catégorie : Non classé, Presse & Médias
observe depuis longtemps les classements, on classe les chefs, on classe les restaurants, on classe sur TripAdvisor, on classe au Fifty Best, on classe les chefs les plus riches, on classe les restaurants qui ont le plus beau design, on classe les restaurants les plus incroyables, le magazine Le Chef classe, ….
Voilà donc le fameuse liste des 1000 meilleurs restaurants dans le monde, une compilation de tous les classements qui existe déjà ( dont le Fifty Best ) qui va bientôt être dévoilé, de quoi faire des heureux mais aussi de nombreux mécontents.
Ces Français qui veulent se mêler de tout !
Finalement ce classement c’est un peu » chercher le bâton pour se faire battre « , on va encore entendre » les Français veulent se mêler de tout » … et surtout quelle légitimité donner à ce classement, » Michelin fait déjà le boulot » indique un chef que F&S a questionné.
La presse spécialisée commence à fabuler, qui sera le meilleur restaurant du monde ? Mais de quels restaurants parle t’on ? … de toutes les cuisines ou simplement de la cuisine gastronomique dont les codes sont français ?
Si ce classement a pour but de contrer le fameux » The World’s 50 Best Restaurants « , c’est à se demander plutôt si celui-ci ne va pas au contraire lui donner encore plus d’importance ?
C’est l’AFP qui dévoile un peu ce que va être ce classement, lisez ci-dessous et surtout prenez tout cela avec beaucoup d’humour et de recul !
Mille tables d’exception, la riposte française aux 50 Best
Le Japon, la France et les États-Unis sont les pays les plus représentés dans la liste des mille tables d’exception dans le monde, un «guide des guides» élaboré sous l’impulsion du Quai d’Orsay, en riposte au classement britannique des 50 Best Restaurants.
Au total, les restaurants d’une quarantaine de pays figurent dans La Liste qui compile les résultats de guides gastronomiques internationaux et sera annoncée le 17 décembre au ministère des Affaires étrangères. Parmi les 100 premiers établissements, on trouve entre 25 et 30 français, mais l’Asie est également en bonne place, selon les premiers éléments dévoilés par les organisateurs.
Ce «guide des guides» était l’une des propositions du Conseil de promotion du tourisme, endossées en juin par le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. Mais la Liste «n’a pas reçu un centime d’argent public», insiste l’ambassadeur Philippe Faure, qui pilote l’initiative. Une dizaine d’entreprises soutiennent l’opération, principalement Moët et Hennessy et Nestlé France.
L’idée est née en réaction à l’influence croissante du classement desWorld’s 50 Best Restaurants, organisé par le groupe britannique de médias et d’événementiel William Reed. Très critiqué en France pour sa méthodologie jugée opaque, dénoncé comme un outil de «french bashing» (dénigrement systématique de la France), ce palmarès ne fait figurer dans sa dernière édition que cinq restaurants de l’Hexagone, aucun dans les dix premiers.
«On est à une époque où les gens aiment les classements», constate Philippe Faure.
La méthode de La Liste, qui se veut «transparente et équitable», consiste à compiler et harmoniser les notes attribuées à des milliers de restaurants par quelque 200 guides gastronomiques (Michelin, Gault&Millau, Zagat…), des sites participatifs (TripAdvisor, OpenTable…), des listes (dont les 50 Best, The Daily Meal) et des critiques dans la presse.
Ces appréciations ont été pondérées avec l’avis de quelque 3000 chefs internationaux sur la fiabilité des guides compilés.
«PAS DE GASTRO-NATIONALISME»
«On a cru que ce serait plus facile que cela ne l’a été!», reconnaît Philippe Faure, par ailleurs président d’Atout France, organe de promotion touristique hexagonal. Il s’est entouré d’une équipe de plusieurs journalistes, dont l’ancien chroniqueur gastronomique du Monde Jean-Claude Ribaut et Jean-Robert Pitte, président de la mission française du patrimoine et des cultures alimentaires.
Un comité d’une vingtaine d’«experts internationaux» a été aussi mis à contribution. Les critères de notation de ces établissements haut de gamme sont la qualité du repas, l’accueil et le service, le cadre, la cave.
Les résultats finaux sont tenus secrets, mais les organisateurs ont d’ores et déjà indiqué que sur les 1000 restaurants sélectionnés, les pays les mieux représentés étaient le Japon (plus de 120 tables), la France (117), les États-Unis (115). La Chine, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie arrivent ensuite avec un peu plus de 50 restaurants chacun.
Les organisateurs réfutent tout «gastro-nationalisme»: «Cent dix-sept tables sur 1000, on ne peut pas dire que c’est une liste française!», s’exclame Philippe Faure, qui défend «une méthode complètement scientifique».
«On n’aura pas que des amis!», reconnaît-il toutefois, devançant les critiques.
Dans l’attente des résultats, les chefs sont prudents. Pour Alain Ducasse, qui était avec Joël Robuchon et Guy Savoy l’un des rapporteurs du conseil de promotion du tourisme, «on ne peut pas ne rien faire et rester passif sur la scène médiatico-culinaire interplanétaire». Mais «le fondement de la méthode doit être incontestable et incontesté», souligne-t-il.
«On ne peut pas déplorer que notre profession soit autant classée et notée, cela prouve bien l’engouement de la gastronomie!», relève simplement Guy Savoy.
Mauro Colagreco, chef argentin de 39 ans à la tête de Mirazur, restaurant de Menton classé numéro 11 dans la liste des 50 Best et deux étoiles Michelin, est plus critique: «Je ne crois pas que cela ait un sens d’avoir un guide de plus, avec toujours cette idée de dire qui est meilleur que l’autre. Il n’y a pas un meilleur, il y a des cuisines différentes».
philippe
03. déc, 2015
bonjour, c est vraiment pathétique, je suis absolument d’accord avec vous, peut être nous ne sommes pas fatigués de voire toujours les mêmes tètes , mais la jalousie latente avec la quelle ont regardaient en France le fifty best a fait que ils ne pouvaient pas s empêchés d en faire une parallèle, pour devinez quoi? y voire encore et toujours les mêmes, le meilleur? le meilleur de quoi? peut ont mesuré l émotion a une table? il y a assez d incohérence avec le guide rouge déjà pour en rajouté. pas besoin de grands noms, de luxe ou d étoiles pour ressentir une émotion gustative a une table, pour bien » anodine » selon certains, quelle peut paraitre.
alors pour quoi pas la coupe du monde des restaurant?? c est n importe quoi, ils y en as vraiment qui ont besoin de cela??? pour faire plaisir a leur table? et le client il pense quoi? bon désoler mais c est pathétique….
pouf
03. déc, 2015
Tous ses gens qui jugent les chefs, ont ils mis les pieds au moins un jour dans une cuisine …. j’en doute
C’est un des rares métiers a être tout le temps a la merci d’un classement, d’une étoile, d’un commentaire incohérent sur internet, ou d’un client torturé…
Peux de personnes se donnent du mal comme les chefs pour donner du plaisir aux clients.
Une salle complète tous les jours vaut tous les classements !