Gérard Depardieu … pour les amis ou la cuisine, » … quand il aime, il ne compte pas ! «
14 oct 2015
Catégorie : Presse & Médias
Cliquez sur le LINK du magasine en ligne L’Express pour retrouver l’article de François-Régis Gaudry sur le personnage Gérard Depardieu, vu du côté des casseroles et des larges marmites, grâce à Arte vous pouvez le suivre accompagné de son chef à Paris Laurent Audiot, auprès des producteurs qu’ils affectionnent tout particulièrement.
Plongez-vous dans la gourmandise d’un Gégé curieux de tout ce qui touche à la nourriture.
Un petit passage concerne son passage régulier à Montpellier ….
Extraits …
Gérard Depardieu, l’outre-mangeur
Héros de « À pleines dents! », un documentaire gastronomique d’Arte, Gérard Depardieu dévore tout sur son passage. A commencer par lui-même. Portrait d’un rabelaisien excessif. A table comme en affaires.
De son agent, Bertrand de Labbey, et de « Nounours », son chauffeur, assistant et garde du corps, on obtient la même réponse: « Pas d’interview! » Gérard Depardieu leur a fait passer une consigne stricte. Et tant pis si le service de presse d’Arte et Laura Briand, productrice des Films d’ici, s’arrachent les cheveux pour qu’il assure a minima la promotion d’A pleine dents!, film événement de la chaîne franco-allemande.
Programmé en access prime time, ce documentaire gastronomique en cinq épisodes suit les folles pérégrinations, à travers les terroirs de France et d’Europe, du monstre sacré du cinéma français et de son ami Laurent Audiot, chef de la Fontaine Gaillon, un de ses restaurants parisiens. « Depuis treize ans, on a tellement fait les 400 coups, avec Gérard, de l’Italie à l’Espagne et de l’Ecosse à la Russie, qu’on s’est dit un jour que c’était dommage de ne pas faire partager nos découvertes culinaires. »
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L’excès dans la modération
Car Gérard Depardieu sait aussi être excessif dans la modération. Il peut perdre 10 kilos par semaine pour un rôle et emmène son chef jusqu’à trois fois par an en cure au Sofitel de Quiberon, où le seul menu qu’il s’autorise est du poisson de ligne ou des seiches pêchées par leurs soins. « Il renvoie cette image de Gargantua, explique la réalisatrice Josée Dayan, mais sur la quinzaine de films que nous avons faits ensemble, je l’ai toujours connu abstinent sur l’alcool et en quête de goûts simples, à l’image de la cuisine italienne que nous adorons tous les deux. »
La preuve: en février dernier, Depardieu tourne à Montpellier dans Capitaine Marleau, un téléfilm de Josée Dayan. A cette occasion, il séjourne au Jardin des sens, l’hôtel-restaurant de ses amis les frères Pourcel. « Il y a quelques années, Gérard descendait en cuisine vers 8 heures, en caleçon et en tongs, et croquait un pigeon, son péché mignon, raconte Jacques Pourcel. Cette fois-ci, il montait dans sa chambre vers 18 heures, il commandait une côte de boeuf, un canard ou un couscous, mais pas de sauce, pas de pain et pas une goutte d’alcool ! »
Un mois plus tard, en mars 2015, alors qu’il entame le tournage deSaint-Amour, le nouveau film de Gustave Kervern et Benoît Delépine, il ne suit plus tout à fait la même ascèse. Surtout pour un film qui porte le nom d’une appellation du Beaujolais et se déroule sur fond de France viticole. « Le tournage a commencé au Salon de l’agriculture, à Paris, raconte Benoît Poelvoorde, son ami et partenaire à l’écran. Gérard dans ce grand barnum, c’est un peu comme un gamin qu’on lâche dans un magasin de jouets! Il passait son temps à m’attirer dans sa loge pour me faire goûter le dernier jambon qu’on lui avait offert. Ensuite, on a voyagé dans plusieurs vignobles en France et, partout, des artisans de bouche venaient lui apporter des victuailles. Quand nous étions en Bresse, un éleveur nous a offert un jour neuf pigeonneaux et six poulets de Bresse. Un matin, au petit déjeuner, il a embroché une volaille dans la rôtissoire de la cantinière. J’ai mangé une petite aile, il a dévoré le reste. Je n’ai jamais autant bu et mangé sur un tournage, j’ai pris 6 kilos en un mois ! »
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Copyright photos : REUTERS/Tobias Schwarz – REUTERS/Yves Herman- Les Films d’Ici 2/Nicolas