L’hôtel Okura à Tokyo sera détruit pour laisser place dans 4 ans à un hôtel flambant neuf… incontournable passage pour les grands chefs français.
31 août 2015
Catégorie : Bonnes adresses
L’hôtel Okura à Tokyo est un des derniers monuments de l’hôtellerie et de la restauration au monde, durant des décennies il a vu passer les plus grands chefs du monde, notamment Paul Bocuse et Joël Robuchon.
Son chef Masakichi Ono ( très connu comme » Chef ONO » ) à longtemps était considéré comme le plus grand chef et le plus respecté du Japon. Grâce à lui beaucoup de chefs français ont pu entamer une carrière au Japon, c’était presque un passage obligatoire pour réussir.
L’hôtel considéré par certain comme un monument historique est voué a être détruit pour laisser la place à un nouveau bâtiment, il était trop compliqué de continuer a assurer un service haut de gamme dans un bâtiment qui n’était plus adapté à l’hôtellerie moderne.
Disparition de l’Hôtel Okura Tokyo, joyau de l’architecture moderniste
Considéré comme un chef-d’oeuvre des années 1960, le prestigieux Hôtel Okura Tokyo ferme ses portes lundi pour être reconstruit, une opération imposée par la nécessité d’offrir de meilleures prestations, au grand dam des amateurs de modernisme.
Hôte de présidents américains (de Richard Nixon à Barack Obama), de souverains et célébrités, l’Okura, qui a accueilli un tournage de James Bond (« On ne vit que deux fois », 1967), éteindra ses lumières lundi à minuit, après plus de six décennies de bons et loyaux services.
L’Okura est aussi un repaire de l’élite culturelle et politique nippone, créé par les architectes Yoshiro Taniguchi et Hideo Kosaka et façonné avec l’aide d’artisans japonais de premier plan, cet hôtel du centre de la capitale est un symbole de l’alliance de l’architecture moderniste et des savoir-faire séculaires nippons.
La fermeture et la démolition de cette icône d’une époque sont une déchirure pour les défenseurs du patrimoine, qui se sont mobilisés, en vain, pour sauver le bâtiment. Outre son architecture, beaucoup disent déplorer la disparition des silhouettes du personnel en kimono, l’obscurité enfumée du bar Orchid avec ses grands cendriers de verre et épais sièges en cuir noir. D’autres regretteront les lustres « sixties ».
Mais selon les propriétaires, le témoignage du style des années 60 que constitue l’Okura s’accommode mal des attentes d’une clientèle internationale rompue aux prestations dignes d’un cinq étoiles.
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Le futur Okura, dont l’annexe restera néanmoins ouverte pendant les quatre années de travaux, prendra la forme d’un complexe hôtelier de 510 chambres constitué de deux tours vitrées de 41 et 16 étages dont une partie sera occupée par des bureaux, une rénovation d’un montant de 100 milliards de yens (735 millions d’euros).
Les chef Bocuse et Raymond Oliver en compagnie du chef ONO.