Marc Veyrat : « Je me reconstruis en même temps que les murs »
12 août 2015
Catégorie : Actualité Chefs & Restaurant, Chefs, Presse & Médias
c’est Paris Match qui donne des nouvelles du chef Marc Veyrat, au mois de mars dernier son chalet restaurant dans les Alpes a brûlé, une partie de ses souvenirs de famille sont partis en fumée. Le chef se reconstruit en même temps que les travaux avancent, donc retrouvera t’on le chef dans son établissement de montagne prochainement ?
Marc Veyrat se confie » Je vais mieux «
Marc Veyrat, deux fois trois étoiles au Guide Michelin, nous raconte quelques anecdotes de vacances. Le chef revient également sur l’incendie qui a ravagé son restaurant, «La maison des bois», en mars dernier.
Paris Match : Racontez-nous vos vacances actuelles.
Marc Veyrat : Moi, je suis en vacances toute l’année ! Ce serait une tare de devoir partir trois semaines pendant l’été. J’ouvre les volets et tombe sur le Mont Blanc. Le matin, je me promène dans la forêt qui m’entoure, à la recherche de jolies plantes. Mais aussi, j’ai la chance de voyager grâce à mon travail. Je parcours le monde tout au long de l’année. Un jour, je cuisine, l’autre, je visite.
Quelle est votre destination préférée ?
Je reviens tout juste d’Autriche. C’était absolument magnifique ! Les montagnes sont de véritables petites merveilles.
Quel est votre pire souvenir de vacances ?
Je venais d’avoir mon permis et emmenais mes parents en Corse pour la première fois. Je n’étais pas encore très adroit. Alors, quand j’ai fait une marche arrière un peu brusque dans les montagnes, tout le monde a eu peur. « J’aime bien la Corse, mais je préfèrerais finir mes jours en Haute Savoie », m’a lancé mon père. Je m’étais sacrément fait disputer…
Racontez-nous votre premier amour de vacances.
A 16 ans, je suis tombé éperdument amoureux d’une fille. Dans la ferme familiale, on se cachait derrière les veaux pour s’embrasser.
Quels sont vos projets professionnels ?
Tout a pris beaucoup de retard à cause de l’incendie. Comme vous le savez, mon restaurant a brûlé en mars dernier. J’étais démotivé et complètement déprimé. Ce qui est étrange, c’est que je me reconstruis en même temps que les murs. Aujourd’hui, je vais mieux.