Albert Diks Hôtelier, restaurateur et passionné par Napoléon
09 juin 2015
Catégorie : Events & Party
C’est l’histoire d’un homme, d’une passion, d’un lieu…
L’homme c’est Albert Diks, Hollandais d’origine, il a eu plusieurs vies, jusqu’à devenir hôtelier en Espagne au Castell d’Emporda dans enclin coeur de la Catalogne.
La passion c’est celle qui l’a animé toute sa vie, le personnage de – Napoléon -.
Le lieu c’est cet ancien château perché sur les hauteur de La Bisbal, à quelques kilomètres de Palamos dans les terres de la région de L’Emporda. Cette région marquée par de nombreux artistes dont Picasso et Dali.
Découvrez son histoire ….
Un petit garçon de 10 ans joue dans le grenier de la maison familiale dans le Nord de l’Europe, à Uden en Hollande.
Il découvre dans une vieille malle les mémoires de son arrière grand-père, héros de la famille, soldat, vétéran dans l’armée la grande celle de l’Empire celle de l’empereur Napoléon.
Une passion dévorante va naître pour ce chef de guerre et ses soldats qui comme son arrière grand-père ont servi leur Empereur et lui ont donné leur vie.
Albert Diks va lui aussi rassembler une armée non pas de chair et de sang mais de plomb et de peinture.
Il va recruter les soldats un à un, leur donner couleur et expression. Former des hussards, des grognards. Les mettre sous le commandant de généraux et de maréchaux d’Empire. Une armée prête à combattre, de braves et valeureux soldats qui marcheront à l’ennemi en criant « La garde meure mais ne se rend pas », ne regrettant pas d’avoir connu la faim, le froid et la souffrance sur une morne plaine.
20 ans de recherche pour reconstituer les armées et le site de la bataille. 20 ans, cela pourrait être le temps d’une campagne !
Albert Diks et l’artiste Rossy De Palma marraine de la soirée au Castell d’Emporda.
Avant d’installer cette maquette en majesté dans une salle du château, Albert va faire le tour du monde, s’installer au Costa Rica, revenir en Hollande, réussir dans le marketing , découvrir à Londres… quelques soldats principaux minuscules dans une vitrine. Au fil des ans, il « recrutant » des soldats de plomb en Russie, en Angleterre, en Chine, en Espagne, en Italie et en France. Ils ne sont pas bien grands, de 54 à 60 mm de haut. Pour coller à la réalité de l’histoire et alimenter le feu de sa passion, Albert Diks va lire plus de 1500 livres sur ce génie militaire au destin incomparable, un héros de légende, Napoléon.
Puis il hérite de parts de la société familiale, il les vend et part en campagne !
Il est tombé amoureux de la belle Margo, ensemble ils trouvent leur château en Espagne, le Castell d’Emporda. Une ruine qui n’attendait que d’être restaurée pour accueillir les héros de Waterloo.
Albert va rassembler plus 3000 figurants, des hommes et des chevaux pour mettre en scène la plus célèbre des batailles en modèle réduit. Tout y est avec un souci furieux du détail : l’infirmerie, l’hôpital de campagne installé dans la Ferme du Mont Saint-Jean, où des chirurgiens amputent et des blessés meurent. Il y a la tente de l’Empereur, le bivouac, les maréchaux, les fermes qui ont accueilli les états-majors. Les Prussiens commandés par Blucher, Wellington à la tête de l’armée anglo-hollando-hanovrienne, la vieille garde qui se fait massacrer … et l’Empereur soucieux, fatigué, souffrant, qui va subir trahisons et défaite, voir prendre fin une épopée commencée cent jours auparavant. Seul, anéanti par la débâcle de son armée, les lourdes pertes, le repli. Croit-il encore en une victoire ou pressent-il que la bataille va se terminer à 10 heures du soir par un désastre…
45 ans après son premier soldat, en son château, Albert célèbre le bicentenaire de la bataille de Waterloo reconstituée sur 18 m2.
Venez vous aussi coller votre nez contre les vitrines protégeant la maquette.
La fameuse maquette de la bataille de Waterloo, la plus grande au monde.
Et peut-être pourrez-vous entendre des clameurs, celles de soldats criant « vive l’Empereur » !
Présenter une maquette n’a pas suffi à Albert. Il voulait mettre ses figurants en scène, leur donner vie sur la toile. Il écrit un scénario, fait appel à une équipe de production néerlandaise comme lui pour tourner un film avec des personnages totalement immobiles. C’est ainsi que les petits soldats font du cinéma et prennent vie grâce à une impressionnant travail de caméra, une voix off tout simplement juste, une musique furieusement adaptée.
Les chefs Paco Perez, Albert Diks, Rossy De Palma, Alain Caron, Romain Valicon, Jacques et laurent Pourcel.
Un château, une maquette, un film, il ne manquait que les étoiles de la gastronomie pour enrichir la couronne de laurier. Un diner cinématographique parrainé par l’époustouflante Rossy de Palma et les généreux Albert et Margo Diks, mis en scène et en menu par Jacques & Laurent Pourcel, Alain Caron, Romain Valicon, et Paco Perez, a enchanté les heureux invités à cette soirée impériale.
Albert-Napoléon a gagné sa bataille de Waterloo.
Vive l’Empereur !
caron
16. juin, 2015
dans mon site il y à une maquettes de 30m de long
de petit soldats de plomb commémorant également les bataille