« Doggy bag » pourquoi nous sentons-nous toujours obligés de faire comme les Américains ?
08 avr 2015
Catégorie : Pour le Fun, Presse & Médias
Le doggy bag à la française arrive dans nos restaurants, annonce le Figaro Économique et pas mal de quotidiens … une bonne nouvelle ? pas vraiment …
Pourquoi nous sentons-nous toujours obligés de copier ce que font les Américains ? … C’est une manie bien française, comme si nous ne pouvions pas nous-mêmes inventer des solutions anti-gaspi.
Doggy Bag … comprenait » sac à toutou « , oui tout vient de là … au départ c’était pour emporter les restes des assiettes pour les animaux de compagnie, notamment le dog ( votre chien ) ? … petit à petit ce mot est entré dans l’usuel anglo-saxon, maintenant il se traduit : » petit sac pour transporter les restes »
Un chef interrogé au téléphone ce jour indiquait : « quand l’assiette est bonne, elle repart vide… quand on ne finit pas son assiette, en général on n’a pas envie non plus d’emporter le reste chez soi pour le faire réchauffer au micro-onde le lendemain … «
Et puis de rajouter : » … où se positionne l’hygiène alimentaire là-dedans… la chaîne du froid, avec laquelle on nous bassine tout le temps ? … » un chef rajoute même » … les clients peu conscients des risques alimentaires, vont mal conserver ces restes, les consommer plusieurs jours après, ils risquent une intoxication… ensuite ils accuseront le restaurateur … »
DECRYPTAGE d’un coup de gueule !
Qui est à l’origine de cette idée :
Une StarUp française : Une société française TakeAway, veut «généraliser la pratique du doggy bag» en France, cette pratique américaine consiste à emporter dans une barquette les restes de son assiette au restaurant.
Syndicat Hôtelier : l’Umih aurait signé officiellement ce mardi un accord avec la société TakeAway qui propose des boîtes cartonnées permettant aux clients des restaurants d’emporter ce qui reste dans leur assiette.
Des solutions anti-gaspi :
Ça fait bien longtemps que les restaurateurs les appliquent en tout cas en gastronomie, à l’heure actuelle les marges des restaurateurs sont tellement réduites, que fini les gaspillages et les portions inutilement grosses. La restauration de masse également, les marchandises et matières premières coûtant de plus en plus cher.
Le message :
L’Umih entend désormais « apporter une solution concrète et pratique aux milliers de professionnels souhaitant proposer à leur clientèle » un doggy bag… Mais franchement les restaurateurs attendent-ils cela ? … pas sûr !
Finalement les restaurateurs ont plus envie d’être entendus concernant, la pression fiscale, les charges sur les salaires, les multiples lois qui ne servent à rien, la pression des banques, les prud’hommes, … tellement de sujets qui touchent la profession tous les jours !
Ce que révèle la presse et qui nous laisse pantois :
Lancée en 2014 en Rhône-Alpes, la société TakeAway propose une boîte cartonnée microondable à emporter, mais aussi un sac pour des clients n’ayant pas terminé leur bouteille de vin. Elle travaille déjà aujourd’hui avec une quarantaine de restaurateurs dans sa région. «Cet accord nous permettra de proposer notre solution à quelque 40.000 restaurants et 10.000 hôtels affiliés à l’Umih», se réjouit Nicolas Duval, PDG de la jeune startup. «Le doggy bag n’est pas facile à mettre en place en France, où cette pratique est considérée comme un peu gênante.» Ailleurs en Europe, comme au Royaume-Uni, ou plus récemment en Belgique et en Italie, le «sac à emporter» a déjà commencé à s’installer dans les habitudes des consommateurs.
Un sondage s’adressant à qui ? en fonction du ciblage des sondés, on connaît d’avance les résultats et les manipulations …
Pourtant, selon un sondage mené par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Rhône-Alpes (DRAAF), 75% des Français seraient prêts à utiliser un doggy bag. Du côté des restaurateurs, les atouts de ce service ne sont pas négligeables, «en termes d’image de qualité, de diminution de coût d’enlèvement des déchets, de service qualitatif proposé au consommateur, d’éthique environnementale …»
Une activité commerciale – qui paye les doggy bag ?
«Avec notre concept, nous faisons le pont entre le restaurateur et ses clients.» Outre la « Box TakeAway », pour les restes de repas, et le «Bag TakeAway», la société fournit également la signalétique – par exemple en vitrine ou sur le menu de l’établissement – et tous les supports de communication visuelle. «Nous référençons également les restaurants qui proposent notre solution sur notre site Internet.» … en fait qui paye tous ces sacs ?
Encore une loi, qui va complique la vie, alors que les populations demandent de la simplicité et de la liberté :
Dans le cadre de la loi «biodéchets», qui oblige progressivement depuis janvier 2012 les «gros producteurs» de déchets à les trier et valoriser, les restaurants qui servent plus de 150 couverts par jour et produisent plus de 10 tonnes de déchets alimentaires par an seront soumis à cette réglementation à partir du 1er janvier 2016… Encore des énarques qui ont réfléchi, totalement détachés de la réalité !
Decarsin
09. avr, 2015
Auncun Focus sur les vrais problemes de notre
Metier !
Aucune approche sur le social & les 35H / Ou et Gestion des horaires mensuel ou Annuel .
Liria
26. avr, 2015
j’attends la généralisation du doggy bag avec impatience ! parfois les portions sont énormes, mais délicieuses – quel régal de poursuivre à la maison ! Un doggy bag pour la bouteille de vin ? Excellente idée, pour la même raison ! le client n’est pas un idiot qui laissera son doggy bag dans la voiture pour le manger 3 jours après, de la même façon il ne demandera pas de doggy bag si la situation ne s’y prête pas !