Gault & Millau cherche à lever plusieurs millions d’euros

12 mar 2015
Catégorie : Presse & Médias

F&S Gault & Millau reprend la main sur son histoire, depuis l’arrivée de Côme de Chérisey à la tête du guide, les choses avancent malgré une économie française terne et au ralenti. La diversification et le développement à l’étranger font partie de la stratégie de son Directeur Général.

Pas facile d’exister face au rouleau compresseur du guide Michelin, mais c’est en jouant sur la différence que Gault & Millau pourra se développer. Mais face au mastodonte Michelin, les cartes à jouer ne sont pas les mêmes, la rentabilité dans le groupe Michelin n’est pas attendue des activités du guide… Chez Gault & Millau la rentabilité doit être au rendez-vous.

Lisez ci-dessous l’article du journal Les Échos … cliquez sur le Link pour retrouver l’article d’origine.

 

GaultMillau

Gault & Millau veut passer à une nouvelle étape

Créé dans les années 1960, le guide gastronomique cherche à lever plusieurs millions d’euros.

Label historique de la gastronomie à la française, le guide Gault & Millau veut ouvrir une nouvelle page de son histoire. Son directeur général, Côme de Chérisey, cherche à lever « plusieurs millions d’euros » pour financer le développement du groupe à l’international et sur le numérique.

La banque Oddo a été mandatée. « Nous avons plusieurs schémas de levée de fonds, et le montant final dépendra de celui qui sera retenu. Nous avons déjà reçu plusieurs marques d’intérêt et nous espérons boucler le processus d’ici au mois de juin », précise-t-il aux « Echos ».

Gault Millau Come de Cherisey

Transition numérique

Détenu à 100 % par le fonds d’investissement Otiom Capital (qui avait également investi dans le site La Fourchette avant d’en sortir en 2014), Gault & Millau constitue un bon exemple de la transition numérique d’une marque ancienne, créée dans les années 1960 et historiquement présente dans l’édition.

Depuis plusieurs années, les ventes du guide ralentissent, d’environ 10 à 15 % par an, pour tomber à 40.000 exemplaires aujourd’hui. Cette baisse s’explique par plusieurs éléments, notamment l’irruption des sites de recommandation de restaurants sur Internet, qui ont quelque peu ringardisé les précurseurs de la critique gastronomique.

Diversifier pour mieux exister

Gault & Millau se targue pourtant d’avoir noté 3.500 restaurants dans sa cuvée 2015 (dont 700 nouveautés), et de tester 8.000 vins annuellement.

Pour enrayer cette tendance, Côme de Chérisey, arrivé il y a trois ans, a lancé un programme de diversification, avec la création de magazines, de guides régionaux, d’une activité B2B (notamment une page par semaine pour le journal gratuit « 20 Minutes ») et la mise en place d’une stratégie numérique.

Gault & Millau redevenu bénéficiare

Le groupe a également fait ses premiers pas dans de nouveaux pays, comme l’Australie, la Pologne, le Maroc ou encore la Hongrie. « Notre modèle est prêt, nous sommes prêts à l’implanter », dit Côme de Chérisey. Aujourd’hui, la société réalise 30 % de son chiffre d’affaires sur son métier historique de guide (contre 70 % avant sa mutation) et 70 % sur les nouveaux (international, numérique).

Gault & Millau est redevenu bénéficiaire l’année dernière, pour un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, qui inclut les revenus issus des licences.

Mots clés: ,

Laisser un commentaire