La presse en parle : Les plages privées en question
25 fév 2015
Catégorie : Tendances
A quelques semaines de l’ouverture des plages privées sur le littoral languedocien, le quotidien Midi Libre sous la plume de Karim Maoudj consacre tout un papier sur le phénomène des restaurants de plages.
Assez uniques sur le Littoral français les restaurants de plages qui s’installent des premières bandes de sables de l’Espiguette proche du Grau du Roi jusqu’aux plages du Cap d’Agde en passant par Sète n’en finissent pas d’animer la côté et d’intriguer la presse.
26 plages sont référencées dans entre la Grande-Motte et Villeneuve-Lès-Maguelonnes, qui sont les plages du grand Montpellier… enquête …
» Les plages privées qui sont des établissements commerciaux aménagés sur le sable constituent désormais autant de puissances économiques au service d’un territoire » démontrent une enquête de Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier déclare le journaliste qui a mené l’enquête.
Les plages autour de Montpellier, réalisent un chiffre d’affaire comparable aux plages de la Côte d’Azur, à l’exemple de Cannes, Antibes, Cagnes-Sur-Mer …
Le volume d’affaire traité chaque saison par les plages viennent confirmer le poids pris par ces entreprises, véritables petites PME d loisir estival indique le journaliste. D’autant que révèle encore l’étude, que les plages investissent dans l’économie locale, en effet les 26 plages représentent environ 5 millions d’euros d’investissements en matériel et en aménagement. Sans compter les investissements annuels liés au montage et démontage des structures, évalués à plus de 860 000 euros.
Si vous ajoutez à cela la main d’oeuvre estivale que l’ont peu estimer à plus de 500 personnes, et 200 personnes à l’année induits par l’activité. Et bien évidemment les fournisseurs de produits frais et de boissons qui servent l’ensemble des plages et nourrissent plusieurs milliers de personnes par jour.
L’article n’évoque pas les locations annuelles liées à l’occupation des emplacements ou » concessions » annuelles, en général octroyées pour 5 années et que l’ont peut estimer en fonction des surfaces entre 25000 et 80 000 euros ennuies qui vont directement dans les comptes des Municipalités concernées.
Finalement une manne économique importante injectée dans toute l’économie locale… dommage parfois que tout ne soit pas fait pour soutenir cette industrie du tourisme local qui en a bien besoin.