L’Hôtel de Paris à Monaco disperse son mobilier aux enchères
23 jan 2015
Catégorie : Bonnes adresses, Events & Party, Presse & Médias, Tendances
L’Hôtel de Paris à Monaco entame toute une phase de rénovation, au même titre que plusieurs Palaces Parisiens tels le Crillon, le Ritz, ou le Plaza Athénée, le Palace Monégasque s’engage sur de nombreux mois de travaux intégrant le renouvellement du mobilier, et du matériel.
Comme pour le Plaza Athénée en 2013, cette rénovation démarre par la fermeture de l’établissement et une grande vente aux enchères qui propose mobilier, décoration, vaisselle, linge, tapis… plus de 3500 lots … tout ce qui habille l’établissement depuis des lustres … et les lustres sont prestigieux ici !
C’est Paris Match qui c’est rendu sur place pour se rendre compte de l’ampleur de la tâche, les commissaires priseurs s’activent pour établir la liste, la vente aux enchère aura lieu du 25 au 30 janvier, donc les tout prochains jours.
Lisez l’article ci-dessous ou cliquez sur le LINK pour retrouver l’article original de Paris Match.
Le gotha a ses habitudes dans le palace depuis 1864, Alain Ducasse y dirige son restaurant historique. Le mobilier de l’Hôtel de Paris sera dispersé du 25 au 30 janvier. La jet-set a déjà réservé !
Chez vous ! J’ai trouvé, l’inspiration, la respiration… Merci », consigne Gad Elmaleh, le 3 juin 2008 dans le livre d’or de l’Hôtel de Paris. On connaît la suite. Rien n’est ordinaire dans ce lieu. Ni son bar américain où défilent Bono, Johnny et DiCaprio. Ni la suite Churchill où le Premier ministre plantait son chevalet pour croquer les Riva de la baie.
Ni le Louis XV, où Alain Ducasse conquiert trois étoiles en 1990, première mondiale pour un palace.
La famille princière y a aussi ses habitudes. Face à la mer, le directeur, Luca Allegri, acquiesce : « Nous sommes les partenaires privilégiés du palais. Ses invités sont logés ici. »
Pour le mariage de Charlène et du prince Albert, l’hôtel a accueilli 70 délégations officielles, stars hollywoodiennes, têtes couronnées et chefs d’Etat. Ce n’est pas un hasard si les six jours de la vente et son catalogue d’Ali Baba aux 10 000 objets se sont invités dans le calendrier de la jet-set. Quant aux Monégasques, ils ont pris d’assaut le restaurant Le Grill pour un dîner d’adieu dans le décor original de 1959, sous le toit ouvrant voulu par la princesse Grace.
Pour l’inventaire, le commissaire-priseur d’Artcurial, Stéphane Aubert – qui a déjà mené les ventes du Crillon et du Plaza Athénée –, a arpenté le palace et découvert des trésors remisés lors de précédentes rénovations. La Société des Bains de mer, propriétaire, veille au grain. Le jour de notre visite, le piano du bar américain partait finalement à l’encan.
Le commissaire-priseur passe ses troupes en revue : une cohorte de peignoirs et d’assiettes, des bergères de style, des malles-bars… Et des pièces rares, comme ce tapis de style persan de 10 mètres de longueur qui couvrait le lobby dans les années 1970. « Les hôtels appartiennent à tous, ce côté patrimonial crée une ambiance particulière. Les lots sont variés (de 300 à 10 000 euros) pour plaire à un public plus éclectique que celui des enchères traditionnelles, mais on ne sait jamais comment va réagir l’assemblée. Un peu comme au théâtre », livre Stéphane Aubert.
L’hôtel est un personnage, son public y est très attaché. A l’image de Sylvie Lamia, première gouvernante aux vingt-cinq ans de maison, qui mime avec des airs de tragédienne grecque la fermeture des immenses portes d’entrée de l’hôtel pour quatre années de travaux. Elle a pleuré, avec tout le personnel. Sous les ors de la salle de bal Empire, les enchères promettent du spectacle.