Le prochain Bocuse d’Or devra t’il être écolo ?
08 jan 2015
Catégorie : Actualité Chefs & Restaurant, Chefs, Events & Party, Presse & Médias, Tendances
Le prochain Bocuse d’or devra t’il être écolo ?
Lors de sa quinzième édition à a fin du mois de janvier, le Bocuse d’Or ajoutera une difficulté de plus, caractéristique de l’évolution de la cuisine, au programme de la compétition culinaire.
Les candidats au titre de meilleur cuisinier du monde seront notés sur la limitation du gaspillage au moment de leur prestation à Lyon les 27 et 28 janvier.
Le Bocuse d’Or qui rassemble tous les deux ans, dans le cadre du Sirha, les jeunes talents de la cuisine des quatre coins de la planète est aussi rude qu’un match de sport, c’est bien l’objectif de Paul Bocuse lorsqu’il a initié ce concours en 1987.
Dans un temps imparti de 5 h 35, les cuisiniers combattent derrière les fourneaux comme dans une arène, coaché par un compère, accompagné d’un commis, sous l’œil avisé d’un public acquis à la cause de la gastronomie. La tension est à son comble, car depuis deux ans chacun des candidats s’est démené pour atteindre cette finale, les sélections étant d’abord continentales et nationales.
Les 24 jeunes chefs en compétition, devront succéder au Français Thibaut Ruggeri, la première création devra mettre en scène la spécificité et l’originalité géographique de la pintade fermière des Landes Label Rouge tandis que le végétal sera scruté par le jury pour la seconde assiette à base de truite fario. Une difficulté vient s’ajouter en 2015, celle de limiter le gaspillage.
Croire que l’origine française des matières premières imposées pour le concours facilitera la vie au candidat tricolore, Nicolas Davouze, est bien une erreur quand on sait que le Japon est un concurrent sérieux, lauréat du Bocuse de bronze 2013. D’autant que la victoire à nouveau d’un Français ne serait pas bon pour l’image du concours, mais surtout » Que le Meilleur gagne » se sera ainsi que le concours perdurera.
Les chefs nordiques sont aussi de vrais challengers. Leur présence sur le podium monte en puissance, jusqu’à s’imposer ces dernières années. Dans tous les cas, les candidats concourront pour leur pays, mais aussi pour leur propre nom.