Viandes 1, 2 et 3 étoiles … bientôt nous mangerons des numéros et des codes barres !
03 déc 2014
Catégorie : Presse & Médias
Constamment nos administrations veulent nous simplifier la vie … et triste constat, c’est le contraire, les Français ont de plus en plus le sentiment qu’on leur casse les pieds…
À tout moment, on vient dire aux Français » ce qui existait avant c’est de la merde, regardez, nous avons réfléchi pour vous, on va vous proposer mieux, en plus vous qui ne comprenez rien, ne réfléchissez plus on va vous simplifier la vie » … c’est un peu ce que l’on ressent après cette nouvelle législation que l’on impose au public.
Même plus la peine de chercher à quoi correspond un morceau de viande, maintenant vous allez acheter des étoiles…
Fini, le rond de tranche, la hampe, le tendre de tranche, la semelle, le plat de côte, la poire, l’aiguillette baronne, le jarret, l’araignée, la bavette d’aloyau, la poire, le merlan… n’était-ce pas beau de demander à son boucher de l’onglet, un jumeau ou un filet et sa chaînette ?
Et bien non, il faudra oublier tout ça, et passer à la standardisation, quelle triste histoire, bientôt nous mangerons des numéros et des codes barres !
Et le pire ce sont les professionnels qui expliquent que c’est pour relancer la consommation de viande… peut être devraient-ils se poser la question pourquoi la viande est moins consommée… peut-être comprendraient-ils que beaucoup de Français ont de moins en moins les moyens de manger de la viande régulièrement !
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Viande : les morceaux changent de noms pour relancer les ventes
En grandes et moyennes surfaces, les viandes en barquettes seront classées par étoiles en fonction de leur « qualité ».
Adieu semelle, gîte à la noix, macreuse et jumeau, bonjour steak, escalope ou rôti trois étoiles. A partir de la semaine prochaine, les noms anatomiques des morceaux de boeuf, de veau, d’agneau et de brebis vont disparaître des étiquettes des barquettes en vente au rayon libre-service des grandes et moyennes surfaces (GMS).
Un virage important puisque la viande est aujourd’hui vendue à 80% en GMS, précise Gérard Cladière, président du groupe viande de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).
Un arrêté pris par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en juillet dernier impose une nouvelle dénomination « simplifiée », après l’adoption d’un accord interprofessionnel sur ce sujet en janvier.
Quelques chanceux, comme l’entrecôte, le gigot, le faut-filet ou le rumsteack, continueront de figurer sur les étiquettes. Ils font parti des rares morceaux que les consommateurs sont encore capables de citer.
Selon une étude commandée par l’association interprofessionnelle du bétail et des viandes Interbev, le consommateur connaît six morceaux en moyenne, alors qu’un animal comme le boeuf en comporte plus d’une trentaine. Et les clients passeraient trois fois plus de temps au milieu des barquettes de viande que dans les autres rayons.
Steak trois étoiles
C’est pour aider ces « consommateurs un peu perdus » qu’Interbev a souhaité que les « morceaux méconnus aux appellations obscures » – de la tende de tranche à l’araignée en passant par le dessus de palette – soient rassemblés sous des noms génériques : steak, rôti, bourguignon, pot-au-feu, escalope…. Le mode de cuisson – à griller, à rôtir ou à mijoter – sera également indiqué pour « mieux les guider dans leurs choix ».
Reste que le nouveau système risque lui aussi de laisser le consommateur confus, car il classe les viandes en leur attribuant une, deux ou trois étoiles en fonction de leur «qualité ». Mais celle-ci se résume au niveau de tendreté, pour les morceaux à griller ou rôtir, et de moelleux, pour les morceaux à mijoter. Rien sur les méthodes d’élevage, la découpe ou la conservation de la viande.
Consommation en recul
Avec ce nouveau système, les industriels espèrent relancer une consommation de viande qui recule depuis déjà une vingtaine d’années et qui est durement touchée par la crise économique, qui conduit à « une baisse du budget alimentaire des ménages», explique Dominique Langlois, le président d’Interbev.
L’association est aussi à l’origine du lancement du label « Viandes de France » en février dernier, visant à redonner confiance au consommateur après le scandale des lasagnes à la viande de cheval en 2013. Cette année-là, les ventes de viande de bœuf ont baissé de -2,1%, celles de veau de -2,5% et celles d’agneau et de brebis, de -3,3%, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture. En 2014, la tendance devrait être à une stagnation, ou « une légère baisse de 0,1 % ou 0,2 % », indique Dominique Langlois
amat
05. déc, 2014
Quand on n’est pas fichu de faire grand’chose on ne fait rien et ce rien on le fait passer pour qque chose dintelligent et d’indispensable. Heureusement le ridicule ne tue pas, parce qu’il n’en resterait pas beaucoup de vivants de ces c…..s qui ne savent pas quoi faire de ce pouvoir.
Il ne suffit pas de se parer d’un titre pour devenir intelligent, ç ce saurait.
Liria
20. déc, 2014
bientôt on mangera en gélules, celles pour la viande seront rouges et noires
Grenier
26. août, 2015
Des étoiles pour indiquer le niveau de qualité de la viande, pourquoi pas, bien que le prix au kg soit déjà un bon indicateur… Mais pourquoi supprimer le nom du morceau de viande ! Le consommateur a le droit de savoir ce qu’il achète. Et pour relancer la consommation de viande, à mon sens , il vaudrait mieux baisser les prix ou augmenter le pouvoir d’achat… Encore une fois on prend les consommateurs pour des imbéciles.
Olivier Girardot
22. mar, 2016
Oh les freres pourcel, c’est quoi ces états d’ames pourris ? Comme ça on fait un petit caprice d’enfant gâté ?
Mais au fait, vous êtes des professionels de la viande ou pas ? Parce que si vous l’étiez vraiment, vous sauriez ce qu’est devenu l’industrie de la viande et pourquoi les gens veulent s’assurer de la qualité de la viande qu’ils consomment.
« les Français ont de plus en plus le sentiment qu’on leur casse les pieds » ? Non c’est justement les français qui veulent savoir. Et c’est surtout à vous que ça semble casser les pieds.
Voilà, les français, sont entrain de réaliser qu’on leur fait bouffer de la merde depuis des années, des décennies ! Et les français n’aiment pas qu’on se foute de leur gueule. Les français sont entrain de réaliser petit à petit l’horreur de l’élevage et des abattoirs, et cherchent à manger plus éthique. Les français sont entrain de réaliser les dégâts sur l’environnement causés par cette industrie dévastattrice, très lucrative et sans scrupule. Et ils veulent manger plus écolo. Les français sont entrain de réaliser qu’on leur a mentit en leur faisant croire les bienfaits de la viande, les protéines, et toutes ces conneries, en oubliant de nous dire qu’elle était aussi la cause de nombreux cancers et maladies cardiovasculaires.
Alors oui, ces étoiles, c’est de la connerie, on est d’accord. C’est une connerie parce que cela ne répond pas du tout aux attentes des français. Les français vont attendre beaucoup plus en terme de tracabilité, de respet de l’animal et de respet de l’environnement. SAns compter que quand ils vont réaliser que l’industrie de la viande est aussi la cause de nombreuses famines dans le monde, ils vont aussi vouloir s’assurer qu’ils ne retirent pas le pain de la bouche d’un enfant, en mangeant leur bidoche.
Alors si vous commencez déjà à être agacé par une simple étoile, vous n’avez pas fini de râler !