Les intempéries de l’année entraînent une augmentation de 50 % du prix du blé dur – Le prix des pâtes alimentaires va t’il flamber ?
14 oct 2014
Catégorie : Tendances
Les pâtes vont-elles devenir une denrée de luxe ?… C’est un peu la question que se posent les industriels du secteurs des pâtes alimentaires, en effet les mauvaises conditions climatiques créent une flambée des prix de la matière première. Alors les pâtes qui composent une grande partie de la nourriture de base de nos compatriotes vont-elles devenir un produit haut de gamme ?
Les fabricants français de pâtes sont en tout cas inquiets face à la « pénurie » de blé dur et à l’augmentation des cours mondiaux de cette céréale après de mauvaises récoltes. La production mondiale est en baisse de plus de 3 millions de tonnes et le volume de blé utilisable par l’industrie des pâtes est inférieur de 20 % aux besoins.
Résultat : le prix du blé dur – 75 % du prix de revient d’une pâte de qualité supérieure – a augmenté de « 50 % en douze semaines ».
Cette hausse « ne pourra être supportée par une industrie déjà fortement fragilisée et dont le nombre de fabricants n’est plus que de six aujourd’hui en France », s’alarment les industriels qui demandent un « plan d’urgence » aux pouvoirs publics.
Dans l’Hexagone, la récolte de blé dur, utilisé pour les pâtes et la semoule, alors que le blé tendre sert à faire du pain, a été « exceptionnellement faible en France » (-38 % en deux ans) et en Europe et un tiers a été gâché par les intempéries estivales de cette année.
Les importations ne permettront pas de pallier la pénurie : pour la première fois depuis 20 ans au Canada, premier exportateur mondial de blé dur, un tiers de la récolte n’est pas au standard de qualité requis pour faire des pâtes et sera déclassé en nourriture animale.