Alcool, drogues … le milieu de la cuisine est il plus touché que les autres secteurs professionnels ?
29 sept 2014
Catégorie : Actualité Chefs & Restaurant, Chefs, Pour le Fun
L’Express s’est aventuré sur un terrain glissant avec ce long – très long, trop long article – article consacré aux addictions des cuisiniers … hallucinant les aberrations qui sont déversés dans cet article…
D’ailleurs pour F&S, nous vous en produisons simplement le premier paragraphe, à vous d’aller le retrouver sur le site et en lire le contenu… si vous avez le courage d’aller jusqu’au bout !
Tout y est mélangé, l’envie de faire la fête, la pression du boulot, les jeunes, les vieux, les stars de la cuisine, le plaisir de consommer un verre, l’éclate… en fait un article à charge qui ne fait que refléter ce qu’est la société aujourd’hui…. rien de plus !
Quand la presse sort un article comme celui-là, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité … le monde des médias en général est certainement plus touché par les addictions que celui des cuisiniers… et l’univers du showbizz n’en parlons même pas …
Cliquez sur le link en début d’article pour vous faire une opinion….
Drogues, alcool… Addictions en cuisine : les chefs parlent
Pression des horaires, culte de la performance, starisation des chefs et goût de la fête: pour tenir le rythme, les orfèvres de la gastronomie sombrent parfois dans l’alcool et la cocaïne. Certains brisent enfin l’omerta.
C’est une de ces enquêtes en millefeuille qu’on ne sait trop par quel bout prendre. Les uns certifient que le mal est partout. D’autres, main posée sur le Larousse gastronomique, jurent le contraire, et beaucoup refusent poliment de s’exprimer. En guise de mise en bouche, une étude publiée en 2012 par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), révélant la vulnérabilité des métiers de l’hébergement et de la restauration face aux risques d’addiction. 26,9% des personnes interrogées employées dans ce secteur reconnaissent une consommation importante d’alcool. L’usage quotidien du tabac (44,7%) et du cannabis (12,9%) dépasse nettement la moyenne nationale (33,5 % et 6,9 % respectivement), tout comme celui, occasionnel, de la cocaïne (9,2%) et des amphétamines (7,9%).
Le sujet reste tabou en France. Dans cette nation de fins gourmets qui a vu naître Brillat-Savarin et quelques vaches folles, on décortique les menus, on verse une larme sur les vertus d’une sauce ou le croquant d’un petit pois, mais on se tient rigoureusement à l’écart de l’intimité des cuisines. Traitées en vedettes, souvent salariés de palaces (à Paris, Thierry Marx au Mandarin Oriental, Christophe Saintagne au Meurice, Eric Frechon au Bristol, à Cannes, Christian Sinicropi au Martinez…), les élites étoilées verrouillent chaque jour davantage leur communication.
Le couvercle est moins hermétique dans les pays anglosaxons. La révélation, l’an dernier, du régime hyper-cocaïné de la madone des fourneaux britanniques, Nigella Lawson, la condamnation, en 1993, du chef étoilé autrichien Eckart Witzigmann pour possession de cocaïne, la vogue des « celebrity chefs » ont éclairé sur la réalité de ce métier « sans samedi, sans dimanche, sans vacances », comme l’écrit le chef new-yorkais Anthony Bourdain dans son livre culte, Cuisines et confidences (NiL éditions, 2003).
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