- Street food – Bangkok recense 400 000 vendeurs de nourriture dans les rues
18 sept 2014
Catégorie : Art, Culture & Traditions, Bonnes adresses
- Street food – La capitale thaïlandaise compte près de 15 millions d’habitants. Parmi eux, 400 000 marchands » street food « qui séduisent les passants avec de la mangue en lamelles, du Pad Thaï, du massaman curry et bien d’autres plats de cette cuisine locale aux saveurs mondialement appréciées.
C’est une des attractions de la ville, qui risque d’ailleurs d’en devenir un des principal attrait, la cuisine de rue, même si elle n’est pas exclusive à la Thaïlande, reste quand même une référence mondiale de cette spécificité culturelle version FOOD.
Bangkok est une mégalopole moderne, avec toutes les contraintes que cela comporte : surpopulation, longs déplacements, embouteillages… Pour ses habitants, la course au temps est un facteur clé dans le rapport qu’ils entretiennent avec la nourriture.
Depuis quelques dizaines d’années déjà, on cuisine de moins en moins à la maison, préférant acheter, chemin faisant, des plats préparés. Et quand on s’arrête pour se restaurer, la pause est de courte durée. Nombre de plats sont déjà cuisinés et maintenus chauds. Quant aux quelques cuissons à la minute, elles exigent peu de temps, puisqu’il s’agit de nouilles de riz cuites dans un bouillon ou de plats cuisinés au wok.
Pas de doute : c’est bien à Bangkok que le phénomène de la street food atteint son paroxysme. La nourriture est préparée et consommée partout : dans les marchés du matin et du soir – qu’ils soient couverts ou en plein air – le long des trottoirs, à côté des temples ou des monuments, près des parcs et des commerces, le jour et la nuit non stop…
Le secteur emploie une main d’œuvre innombrable. On parle en effet de plus de 400 000 échoppes ambulantes qui circulent dans Bangkok et sa vaste métropole. Ici, un simple panier en bambou contenant des mangues et des ananas pelés, taillés en bouchées prêtes à être consommées, une salade de mangue verte râpée à la minute. Là, une charrette tirée par une mobylette, chargée d’ustensiles et du mobilier nécessaire à l’installation d’un micro-restaurant. Plus loin, un vendeur qui propose un jus de petites mandarines fraîchement pressées.
Et un peu partout, des odeurs qui s’échappent par dizaines : celles des beignets de poisson frit, d’une salade de papaye verte, de brochettes de porc grillées (les délicieux satay) ou d’une portion de riz gluant au sésame… Pour celui qui découvre la street food, c’est un phénomène fascinant. D’abord par la variété des plaisirs gustatifs proposés. Ensuite par les tarifs affichés : ici, on peut se restaurer pour moins d’un euro le plat…
On peut toujours s’inquiéter de l’hygiène alimentaire de ces boutiques sur roues, mais pas de panique : les plats sont en général d’une extrême fraîcheur. La raison est simple : ils sont cuisinés le jour même, avec des ingrédients achetés quelques heures plus tôt sur le marché. Un premier regard sur la fréquentation du lieu et l’hygiène de la roulotte vous rassurera vite, pour manger dans certains restaurants de rue, il faut faire la queue et attendre … c’est plutôt bon signe.
Et le « restaurateur » ferme boutique pour rentrer à la maison dès il a tout vendu ! Quant à la qualité des mets, elle ne fait aucun doute. Si on peut se restaurer partout à Bangkok, les quartiers les plus fréquentés par les touristes dévoilent déjà une grande partie de l’éventail culinaire en présence. A la tombée de la nuit, le moment où l’atmosphère est la plus fascinante, la chaleur moins lourde, c’est à vous de partir dégotter la meilleure adresse, mais bien sûr si vous connaissez quelqu’un sur place, vous n’aurez qu’à le suivre les yeux fermés… du bonheur assuré.
Dr Green Store
19. sept, 2014
J’ai fais exactement le même constat quand j’étais au Japon.
Les asiatiques ont tendance à manger des produits « frais » et ne font pas des courses pour un mois mais seulement pour 2-3 jours.
C’est pas plus mal mais c’est dommage de perdre l’envie de cuisiner.