Hôtellerie de Luxe et Charia ne font pas bon ménage…
31 mai 2014
Catégorie : Presse & Médias
Une histoire qui commence à faire grands bruits et dont le Directeur d’un des grands Palaces parisiens concerné se serait bien passé. Il faut quand même avouer que cela fait un peu tâche, qu’une des plus grosses fortunes du monde qui investit dans les établissements hôteliers les plus luxueux de la planète, impose l’obscurantisme islamique dans sa propre nation.
Pilule d’autant plus difficile à avaler que des grands noms de la culture et de l’industrie approuvent cet appel au boycott.
Alors pourquoi taper plus sur un groupe hôtelier que sur un autre sachant que l’argent qui vient de l’ensemble des pays du Golfe est investi dans le tissu économique mondial, dans tout les les secteurs sans exception ( … même le football et la mode ), et que tous ces pays sont loin d’être des exemples de démocratie et de tolérance… Et que tout le monde le sait !
Lisez ci-dessous ce que nous apprend l’Express via l’AFP.
Les palaces appartenant à Bruneï boycottés pour dénoncer l’instauration de la charia.
Les appels au Boycoot contre le Meurice à Paris où le Dorchester à Londres se multiplient. Ces Palaces appartiennent en effet au sultanat de Brunei qui est en train d’introduire la Charia.
Les appels au boycott se multiplient contre des hôtels de luxe appartenant au sultanat de Bruneï, parmi lesquels le Meurice à Paris ou le Dorchester à Londres. En cause: l’introduction progressive depuis début mai par le puissant sultan Hassanal Bolkiah – une des plus grandes fortunes mondiales – de la loi islamique dans ce petit Etat situé sur l’île de Bornéo.
Depuis plusieurs semaines, des appels au boycott des hôtels chapeautés par le sultanat se succèdent. Ils ont reçu vendredi l’appui du commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht. Le commissaire « soutient la campagne de sensibilisation contre l’inacceptable loi sur la charia, via le boycott des hôtels Dorchester par de nombreuses personnalités internationales », a annoncé son porte-parole, John Clancy, sur son compte Twitter.
Des hôtels désertés au profit de la concurrence
Avant lui, étaient montés au créneau notamment le patron de Virgin, le milliardaire britannique Richard Branson, le PDG du groupe de luxe Kering (Gucci, Saint Laurent…), François-Henri Pinault, le comédien britannique Stephen Fry, l’animatrice de télévision américaine Ellen DeGeneres ou encore la célèbre rédactrice en chef de Vogue aux Etats-Unis, Anna Wintour.
La papesse de la mode avait déclaré qu’elle ne pouvait « en conscience » continuer de descendre au Meurice à Paris bien qu’elle l’affectionne, « de même que les rédacteurs en chef de Vogue », et ce malgré le « fort impact que la situation peut avoir sur l’équipe » du palace de la rue de Rivoli. Et d’évoquer le risque que les hôtels de la Dorchester Collection ne soient « désertés au profit de la concurrence » pendant les prochaines « fashion week » à Londres, Milan et Paris.
« C’est de l’acharnement »
Interrogé vendredi, le directeur général de Dorchester Collection, François Delahaye, s’est dit « stupéfait de voir l’ampleur que cette affaire prend ». Et d’ajouter: « C’est de l’acharnement. Et les seules personnes qui vont être affectées par ce boycott, ce sont les 3500 salariés du groupe, certainement pas le sultan », a-t-il estimé.
L’appel au boycott commence à produire des effets : des hôtels et restaurants du groupe Dorchester ont enregistré des annulations. « Je ne suis pas en train de défendre la charia, loin de là », a souligné M. Delahaye. « Mais qu’est-ce qu’un aubergiste a comme poids face à une décision politique et religieuse ? «