Tokyo n’en finit pas de produire des tables étonnantes, le nouveau restaurant L’Osier
25 mai 2014
Catégorie : Actualité Chefs & Restaurant, Chefs
Tokyo n’en finit pas de produire des tables étonnantes
Profitant d’être au Japon, je vous rapporte quelques échos qui circulent dans le milieu des casseroles Tokyoïtes – le futur grand chef de Tokyo est en place, il faut aller voir –
En compagnie du chef Takeshi Kamoda et du directeur du restaurant Sens & Saveurs, direction le quartier de Ginza, le quartier shopping, luxueux et commerçant de la ville.
Arrêt au restaurant L’OSIER, l’établissement vient de renaitre après une fermeture de 2 ans pour travaux.
Ce restaurant français fut créé pour le groupe de cosmétique Shiseido en 1973, en 1986 c’est le chef Jacques Borie ( un des premiers chefs français installé au Japon ) qui prend les fourneaux, durant une vingtaine d’année, il a toujours était classé dans les plus grandes tables Françaises du Japon.
Quand le chef Jacques Borie a pris sa retraite en 2005, c’est un de ses collaborateurs qui a pris en mains les cuisines de l’établissement, le chef Bruno Ménard y décrochera trois étoiles au guide Michelin lors de la première édition du guide au Japon.
L’immeuble qui abrita un temps le siège de la marque Shiseido datait des années 60 et n’était plus aux normes anti-sismiques demandées par les autorités japonaises.
Donc décision fut prise de démolir l’ensemble de l’immeuble et de refaire naître un nouveau lieu. Depuis Bruno Ménard a quitté définitivement le lieu pour s’installer à Singapour et s’essayer a un autre style de cuisine.
Le nouveau restaurant L’Osier a ré-ouvert il y a 6 mois maintenant, avec la même équipe de salle et une nouvelle équipe de cuisine, à sa tête un nouveau jeune chef français talentueux.
L’architecte choisi, c’est le célèbre Pierre-Yves Rochon, qui a crée un lieu luxueux et épuré, la salle principale est située au sous-sol, très agréable elle profite d’un grand puits de lumière extérieure apporte une belle luminosité et met en valeur la table.
La salle expose des oeuvres d’arts uniques d’artistes très côtés, vase signé Cocteau, un tableau de Dali côtoie des meubles des années 50 de grandes renommées.
Vous êtes ici dans un temple du luxe et de l’art de vivre, rien n’est laissé au hasard, un lieu qui prend le chemin tout tracé rapidement vers le firmament des étoiles.
Même si les ambitions ne sont pas affichées, on sent très bien la volonté de les acquérir rapidement.
L’adresse est faite pour une clientèle fortunée et haut de gamme, il faut compter au déjeuner entre 15 000 et 20 000 yens par personne.
Le chef Olivier Chaignon est un ancien des équipes de Pierre Gagnaire à Londres au Sketch, à Paris et à Tokyo, il faisait partie des équipes du chef Pascal Sanchez maintenant installé au MIA a Montpellier, il est passé aussi par les cuisines du Taillevent à Paris.
Il pratique une très belle cuisine, pleine de saveurs qui vous font voyager entre France et Asie, une cuisine bien aboutie, maîtrisée et assurément une des plus belles de Tokyo.
Un point fort, la belle équipe de service en salle et son Directeur Maître d’Hôtel originaire de l’Aveyron qui avec l’accent du sud de la France vous fait découvrir la cuisine du chef.
Le mur de verre à l’entrée du restaurant est le reflet des bulles de Champagne, la pièce a été crée par Pierre-Yves Rochon.
Mollé
18. fév, 2015
j’essaye de rejoindre mon ami Jacques Borie que je connais bien et avec qui j’avais le mail.
Je viens pour le Foodex au japon et suis critique reste au Canada.
Pouvez vous me mettre en contact avec lui, je voudrais faire un article sur l’Osier
Merci de me faire suivre.
Amicalement Philippe Mollé