Lyon Cité de la Gastronomie : à quoi reconnaît-on un bouchon Lyonnais ?
19 avr 2014
Catégorie : Bonnes adresses, videos
Regardez la vidéo de Chef Factory, une web série décalée, films de promotion sur la cuisine lyonnaise. La directrice de la Chef Factory ( l’actrice Armelle ) vous ouvre pour la première fois les portes de cette école mythique située au détour d’une traboule, dans le Vieux Lyon. Elle vous présente ses anciens élèves, devenus aujourd’hui des maîtres dans leur domaine. Ils vous délivrent leurs secrets de chefs, devant une directrice plutôt déroutante… Quelque part dans le Vieux Lyon, un lieu tenu secret abriterait depuis plusieurs siècles une école mystérieuse.
Cette école serait à l’origine du savoir-faire exceptionnel des chefs lyonnais élevant Lyon au rang de « Cité de la gastronomie »
Au fait c’est quoi un Bouchon Lyonnais ?
En 1925, le critique culinaire français Curnonsky a proclamé Lyon “capitale mondiale de la gastronomie”. La ville a vécu sur cette réputation depuis lors. Plus de quatre-vingts ans plus tard, mérite-t-elle encore ce titre, à l’heure où Tokyo ou San-Sébastian sont sur les rangs ?
Comment dénicher les célèbres spécialités culinaires telles que les quenelles de brochet ou la salade lyonnaise ?
Située entre Saône et Rhône, c’est au cœur de la cité, que l’on retrouve les bons marchés, les commerces alimentaires de qualité, les restaurants, les bars et les cafés, dans la Capitale des Gaules, le Vieux Lyon est un quartier gastronomique dans le pur jus de la tradition.
La renommée gastronomique de Lyon s’explique en partie par sa situation géographique, encadrée par quelques-unes des plus belles régions de production de l’hexagone, les vignobles du Beaujolais, l’Ain et ses carpes, grenouilles et écrevisses, Bourg-en-Bresse et ses poulets, Charolles berceau de la viande charolaise, la vallée du Rhône et ses appellations côte-rôtie et Condrieu, plus à l’ouest ce sont les terres agricoles des monts du Lyonnais.
Les Halles de Lyon, ouvertes en 1971, font rêver les chefs du monde entier, beaucoup grâce au chef Baul Bocuse le plus célèbre chef du monde. Aux 58 vendeurs fournissent les meilleurs restaurants de la ville. Les produits sont formidables, les saucisses fraîches ou séchées associées à la ville, le jésus de Lyon, le sabodet composé de tête de cochon et parfumé à l’eau-de-vie, ou encore la rosette de Lyon. Et bien sûr les fromages, dont le célèbre Saint Marcelin ou le Saint Félicien, testez aussi la cervelle de canut (une sauce épaisse composée de fromage blanc mélangé avec de la ciboulette, du vinaigre, de l’ail et du vin blanc).
En vue de déguster un repas lyonnais traditionnel, il faut pousser la porte de ces petits restaurants traditionnels qui servent la vraie cuisine Lyonnaise. Ces » bouchons lyonnais » sont très renommés en ville, ce genre de bistrot typiquement lyonnais remontent au 16 éme siècle. Le terme est aujourd’hui souvent galvaudé mais quelques restaurants restent incontournables.
Il existe même une Association de défense des bouchons lyonnais, un vrai bouchon ne vous servira que des produits lyonnais, arrosés de beaujolais ou de côtes-du-rhône, dans l’ambiance conviviale et bon enfant d’une petite salle, avec nappes à carreaux rouges et blancs et cochonnailles qui pendouillent à proximité du comptoir. On en compte encore environ 20 en ville, quenelle de brochet, mâchon, andouillette, gâteau de foie, tripes, la cervelle des canuts et bien sûr l’indétrônable tarte aux pralines sont aux menus des chefs qui sont souvent les propriétaires.
Si le bouchon était auparavant le repaire des travailleurs, Lyon possède aussi une longue tradition de dîners raffinés pour ses citoyens plus fortunés. La mère Brazier, l’une des “mères lyonnaises”, fut la première femme à décrocher des étoiles au Michelin.