Exposition des photos de Linda Mc Cartney à Montpellier – L’amour, la famille, leur vraie vie -
23 mar 2014
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C’est l’exposition qu’il ne faut pas rater. Ele est unique, elle est sensible, elle est émouvante, elle est joyeuse, elle n’est pas » blingbling » alors même que l’on est au coeur du showbiz.
Cette exposition se déroule au Pavillon Populaire à Montpellier, à quelques pas de la place de la Comédie, dans cette espace photographique de la ville. 200 photographies de Linda Mac Cartney, l’épouse de l’ex Beatle, celle qui a partagé sa vie durant de longues années.
Linda Mc Cartney – Rétrospective 1965 – 1997
Alors, aujourd’hui, un dimanche au ciel plutôt gris, et plombé par les élections municipales, courez donc à Montpellier pour savourer cette exposition qui vous fera du bien, une exposition qui transmet de belles vibrations, celles du bonheur.
Sa rencontre en 1967 sur une séance photo sera le début d’une belle histoire de famille, Linda Mc Carney photographie l’homme qu’elle aime et ses enfants avec une infime tendresse. Ces scènes de vie constituent une collection unique de clichés qui sont exposés pour la première fois en France.
Linda McCartney, c’est le modèle canonique de la muse des seventies. Née en 1941 à New York dans une famille fort chic d’avocats, Linda Eastman étudie l’histoire de l’art, comme il se doit. Lorsqu’elle se lance dans la photographie, dans les années 1960, c’est une jeune fille de bonne famille qui porte le beige avec le naturel des wasps de Nouvelle-Angleterre, qui souligne ses yeux de biche d’eye-liner noir, qui opte pour le brushing impeccable des ladies de Madmen. Le classicisme lui sied, met en valeur sa peau rosée avec taches de rousseur et son port un peu raide. Cette Américaine BCBG traversera l’Atlantique par amour pour un des Beatles et deviendra, dans son ombre, cette épouse parfaite, mère aux champs qui élève ses quatre enfants entre prairie, chevaux et culte végétarien.
Paul Mc Cartney s’est rendu à Montpellier pour le vernissage le 20 février dernier, il y restera 60 minutes chrono ( photo ci-dessus ). Un évènement sans précédent dans la capitale Languedocienne, Sir Mc Cartney a fait un aller-retour dans son avion privé depuis Londres pour inaugurer cette rétrospective qui lui tenait tant à coeur.
L’immense affiche de Mary, Paul and Heather, Scotland, 1970, où l’ex Beatles est hissé sur sa barrière avec barbe, pull en shetland et pantalon maculé, est le roi heureux de cette joyeuse petite tribu qui célèbre le retour à la nature. En fait, un grand vent des Highlands souffle sur cette rétrospective.
C’est le Montpellierain Gilles Mora qui a réussi cette performance, il s’est rapproché «des membres de la famille McCartney» pour arriver à créer cette exposition.
Simple, mais royale, cette petite famille du bonheur défie tous les sarcasmes et les familiarités excessives. Star de père en fille, Stella McCartney accepta de parler de sa mère, disparue trois ans plus tôt, au printemps 2011, pour la sortie du livre Linda McCartney. Life in Photographs chez Taschen. Privilège inconfortable, la princesse de la mode 100 % bio raconta l’histoire des siens à Paola Genone. Sur les lieux mêmes de son enfance dans le Sussex. En restant à cheval et en flattant Flo, sa jument de 18 ans! Sa petite bouille rose hante les Polaroïd poétiques de sa mère, touchants comme des vœux faits main posés sur la cheminée d’un cottage. Comment être une artiste dans pareil contexte? Comment être un individu dans pareille symbiose? C’est la question subliminale qui plane sur cet accrochage proche de la dévotion. – écrit Le Figaro.
©2014 MPL Communications Ltd/ Ville de Montpellier – photographie Pierre Schwartz
L’histoire incroyable de la jeune photographe commence dans le New York des années 1960, réceptionniste au magazine Town and Country, Linda dérobe une invitation pour une réception en l’honneur des Rolling Stones, elle débarque à bord du SS Sea Panther amarré sur l’Hudson River appareil photo au poignet. Les premiers portraits faits par Linda Eastman ont la sensualité de Brian Jones et de Mick Jagger, dandys en complets clairs rayés.
Son parcours backstage raconte les années 1960 dans toute leur jeunesse. Eric Clapton est tout neuf sur la couverture du magazine Rolling Stone que Linda est la première femme à décrocher le 11 mai 1968. Frank Zappa, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, autant de portraits d’une fraîcheur rare. Le plus beau reste celui de John Lennon sur fond rose, druide inspiré dominant la scène à Londres en 1968. Mais c’est une autre histoire.
Exposition Linda McCartney au Pavillon populaire à Montpellier (34), jusqu’au dimanche 4 mai.