Les prix des denrées alimentaires varient à cause des perturbations climatiques
09 mar 2014
Catégorie : Presse & Médias, Produits Saison marché, Tendances
Les populations mondiales n’y échappent pas, et dans les années à venir la tendance ne semble pas prête de s’inverser. Il faudra s’y habituer, la part des dépenses pour la nourriture devrait augmenter régulièrement sur les années à venir. Les variations de prix sont essentiellement dues aux catastrophes climatiques, aux situations politiques instables et à l’augmentation des populations dans certaines régions du monde. Le dérèglement du climat perturbe les productions et cela influe forcément sur les prix.
Dans tout les cas, le problème majeur aujourd’hui, c’est essentiellement de pousser à ce que les populations restent sédentaires et que les productions locales suffissent à nourrir les populations… Ce qui éviterait un surpeuplement des villes et donc de faire augmenter les besoins de transport et de logistique qui induit elle aussi une augmentation des prix au-delà de la production.
Quelques chiffres :
Les prix alimentaires dans le monde ont subi la plus forte hausse mensuelle (+2,6%) depuis la mi-2012 en raison de perturbations climatiques et de la demande accrue, selon la FAO qui a publié jeudi son indice mensuel.
Cette hausse n’est pas liée à la seule situation des céréales, du maïs et du blé, qui ont augmenté sous l’effet de la situation politico-militaire en Ukraine, estime dans un communiqué l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), dont le siège est à Rome.
L’Indice mesure la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de denrées alimentaires. Or les hausses de prix, qui font suite à une longue période d’accalmie, concernent » tous les groupes de produits, à l’exception de la viande qui a légèrement baissé » : les plus fortes augmentations depuis janvier ont été constatées pour le sucre (+ 6,2%) et les huiles (+ 4,9%), suivies des céréales (+ 3,6%) et des produits laitiers (+ 2,9%).
La FAO avance plusieurs explications pour expliquer le phénomène et le relativise : ainsi le prix des céréales est poussé à la hausse par » les préoccupations liées aux récoltes de blé aux Etats-Unis (après les grands froids de l’hiver), une forte demande de céréales secondaires, tant pour l’alimentation animale que pour les agrocarburants » et les prix élevés de certains riz. Mais, ils demeurent, dans l’ensemble, inférieurs de 18,8% à leur niveau de février 2013.
S’agissant du sucre, ce sont les » dégâts causés aux cultures par le temps sec au Brésil, et les récentes prévisions d’une chute potentielle de la production en Inde » qui stimulent le renchérissement. Enfin pour les huiles végétales, la hausse est « due aux inquiétudes planant sur les conditions climatiques défavorables en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud (sécheresse), et à la demande mondiale dynamique, notamment des producteurs de biodiesel pour l’huile de palme « .