Ghislaine Arabian sur Top Chef – les réseaux sociaux se moquent de ses cheveux version Playmobil – elle dit » c’est drôle… je vais quand même pas me balader avec la coupe de T. Marx «
18 fév 2014
Catégorie : Chefs, Pour le Fun, Presse & Médias, videos
La chef Ghislaine Arabian en vidéo sur une interview pour le magazine L’Express. C’est depuis chez elle qu’elle répond sans concession à quelques questions qui ne manquent pas de piment, une interview très attachante.
Outre sa coiffure qui semble t-il est une des attractions des réseaux sociaux, on apprend qu’il lui arrive aussi de sourire ( on le savait quand même déjà ). Elle confie aussi qu’elle a été très triste de voir sortir Joris Bijdendijk ( Cuisinator ) sur la saison dernière, à cause simplement d’un plat de pâtes loupé.
Lisez ci-dessous l’extrait que nous avons sélectionné pour vous dans l’article. Rejoignez l’article dans son intégralité en cliquant sur le LINK, et surtout visionnez la vidéo.
Quelques extraits ci-dessous :
Ghislaine Arabian, Top Chef : « Quand il faut éliminer quelqu’un, j’ai pas envie de rire »
Et hormis Jean-Philippe?
J’aimais beaucoup Pierre Sang Boyer, un garçon intelligent, plein d’intuition. Et Joris! Excellent. Il est parti sur un plat qu’il n’a pas maîtrisé : les pâtes. Il n’y a rien de pire que les pâtes. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est qu’il n’a pas compris pourquoi il était éliminé. La barrière de la langue, sûrement. Avec les trois autres chefs du jury, on lui a écrit une lettre pour lui expliquer. J’ai vraiment regretté. Maintenant, il a obtenu une étoile dans son restaurant, le Bridges au Grand, à Amsterdam. Une belle maison. J’adorais son caractère. Lui, il est capable de remporter le Bocuse d’or. Ça a été un bonheur de le rencontrer.
Que vous apporte Top Chef?
C’est la seule émission dont tous les candidats sont professionnels. C’est une manière de changer l’image de notre métier: trop de travail, on se fait engueuler… C’est un métier de service, de création, de partage. Si je ne suis pas dans mon assiette, je n’ai pas d’idées.
/….
Sur les réseaux sociaux, votre coupe de cheveux fait jaser: frange, cheveux mi-longs et droits, brushing impeccable. Elle a même été surnommée « coupe Playmobil »!
J’ai toujours été coiffée comme ça. Je ne sais pas la tête que j’aurais avec des cheveux frisés, tiens. Sur l’émission, on est laqué, coiffé. Cela se voit moins sur les garçons. Thierry (Marx), lui, a résolu le problème mais je ne peux quand même pas me balader avec sa coupe! Comment je fais, moi? Je fais des couettes? (rires) Je m’en fiche qu’on me dise que j’ai une coupe Playmobil. Au moins, c’est drôle! Et puis ça peut faire rêver les enfants qui ne peuvent plus jouer aux Playmobil. (rires)
L’autre remarque sur les réseaux sociaux porte sur votre absence de sourires. Or, vous êtes très souriante dans la « vraie vie ». La production vous a-t-elle demandé de jouer un rôle sévère?
On ne nous demande rien ! Le jury est libre. C’est aussi ce qui fait le succès de ce concours. Après, il faut savoir qu’une émission représente deux jours et demi de tournage. Il y a des coupes, c’est de la télévision. Et puis il y en a beaucoup qui rigolent, des quatre jurés? Pourquoi c’est toujours à moi qu’on fait des reproches? Quand je juge, je réfléchis, je regarde… Je dois éliminer quelqu’un sur ce plat. Alors je n’ai pas envie de rire. C’est lourd de conséquences pour le candidat. En face de nous, ils ont la trouille. Jean-Philippe Watteyne me serrait le coeur à chaque fois : il avait toujours le sourire, mais ses mains serrées et tendues le trahissaient. J’en ai encore la chair de poule.