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Dîner des Présidents Hollande et Obama hier soir à Washington : une mise de table plutôt chargée …

12 fév 2014
Catégorie : Chefs, Presse & Médias

 La presse, n’ayant pas grand chose à raconter sur la visite du Président Hollande à Washington, s’est fait l’écho toute la journée sur les chaînes d’infos en continu sur le dîner d’hier soir à La Maison Blanche et surtout la question essentielle  » à côté de qui serait assis le Président Hollande, vu qu’il n’y a plus de première Dame … « .

Ce qui a intéressé F&S, c’est le menu bien sûr ( relaté ci-dessous sur un article du Point ), mais aussi la mise de table, qui finalement nous a semblé plutôt chargée et moche, surtout les deux tables recouvertes par des nappes bleu avec de larges motifs de fleurs et de feuilles, les verres à vin et eau en cristal ciselés et les couverts en vermeil… ah oui aussi les assiettes de présentation … On vous laisse juger par vous même !

États-Unis : à table avec Hollande et Obama !

Le menu du dîner d’État prévu ce soir à Washington est peaufiné dans le plus grand secret depuis un mois. Coulisses d’un repas hors norme.

Ils le peaufinent depuis un mois. Un mois qu’ils discutent du menu du dîner d’État mardi soir à Washington. D’après l’un des chefs, Michelle Obama a voulu présenter « le meilleur de la cuisine américaine ». Le président français va donc pouvoir déguster un échantillon de produits régionaux, à commencer par du caviar made in USA, de l’Illinois exactement, accompagné d’oeufs de caille de Pennsylvanie et de douze variétés de pommes de terre de différentes régions

Ce sera suivi d’une petite « salade d’hiver », avec des légumes du potager que Michelle Obama a fait planter sur la pelouse de l’illustre demeure. Même quand ils sont couverts de neige, les légumes d’hiver de la Maison-Blanche continuent à bien pousser, explique un chef. À bien y regarder, le communiqué précise que la salade « rend hommage » au potager de la première dame, ce qui semble plus plausible, car, même si les Américains sont très, très forts, il faudrait sans doute avoir transformé tout le jardin de la Maison-Blanche en serres industrielles pour avoir assez de laitues pour nourrir plusieurs centaines de personnes un 11 février par des températures subpolaires ! Les convives auront droit ensuite, comme plat de résistance, à un steak avec des échalotes et des blettes braisées avant de terminer par un gâteau au chocolat de Hawaï et aux mandarines de Floride, le tout arrosé de vins de Californie, de l’État de Washington et de Virginie.

Cris Comerford, la chef de cuisine de la Maison Blanche, qui a conçu le diner d’Etat, photographiée dans la salle à manger d’Etat de la Maison blanche.

Stress

Pour tous ceux qui n’ont pas la chance de partager ces agapes, la Maison-Blanche avait organisé une sorte de visite guidée hier après-midi. Les journalistes ont donc été invités dans une des salles à manger de réception où l’on avait reconstitué trois tables telles qu’elles seront dressées ce soir, dans les tons blanc, bleu et mauve. En fait le dîner a lieu sous une tente sur la pelouse sud. François Hollande ne sera pas dépaysé. La Maison-Blanche, et particulièrement le salon bleu qu’il va traverser, est truffé de mobilier et d’objets de décoration français de style empire.

À défaut de dégustation, les médias ont dû se contenter de contempler deux des plats du menu, la fameuse salade d’hiver d’abord, présentée dans une drôle de vasque arrondie au look de bocal à poisson rouge, dans laquelle trônait même un gros radis rose ! On est ensuite passé aux mignardises (qui arriveront à la fin du repas, pendant le spectacle de la chanteuse de R&B Mary Blige), composées de cookies à la lavande, de barbe à papa blanche, d’une rose rouge et d’une fleur de lys violette en sucre, ce qui fait un dessert à peu près tricolore. Pour les affamés, il est bon de savoir que l’assiette en forme de coquillage se mange également. Elle est aussi en sucre. La Maison-Blanche s’est refusée à donner le nombre de convives, le plan de table et, surtout – le plus intéressant -, à dévoiler qui sera assis à la droite du président américain, la place qu’aurait dû occuper Valérie Trierweller. L’un des chefs a reconnu que la préparation du dîner était un peu plus stressante que d’habitude. Il ne faudrait pas décevoir les Français, gastronomes patentés.