S. Courbit a de grandes ambitions dans l’hôtellerie de luxe
21 jan 2014
Catégorie : Actualité Chefs & Restaurant, Presse & Médias
Nous en parlions en début de mois, l’hôtellerie de luxe intéresse les hommes d’affaires, Bernard Arnaud le patron de LVMH, Xavier Niel le propriétaire de Free, et cette semaine c’est Stéphane Courbit ex Endemol France qui fait reparler de lui avec son ambition de développer un groupe d’hôtels de luxe.
Épaulé par la banque Natixis, Stéphane Courbit s’emploie à développer son pôle hôtelier.
Stéphane Courbit a de grandes ambitions dans l’hôtellerie de luxe. Déjà propriétaire du palace Les Airelles et du restaurant d’altitude Le Chalet de Pierres à Courchevel, ainsi que de l’hôtel Pan Deï Palais à Saint-Tropez, l’homme d’affaires Stéphane Courbit acquiert deux autres palaces. Le Mélézin, l’un des plus anciens hôtels de luxe de Courchevel, un 5-étoiles disposant de 31 chambres, ainsi que la Bastide de Gordes, le fameux 5-étoiles du Luberon, qui offre 46 chambres et suites. Il réfléchit à compléter son implantation à Gordes.
Épaulé par la banque Natixis, Stéphane Courbit s’emploie à développer son pôle hôtelier. «Notre idée est de créer une petite chaîne d’une dizaine d’hôtels de luxe situés dans des lieux touristiques fréquentés par une clientèle internationale», explique l’homme d’affaires. «Pour cela, toutes les options sont possibles, notamment d’ouvrir le capital de ce nouveau pôle d’activité à des investisseurs», ajoute-t-il
Éventuelle introduction en Bourse
L’hôtellerie deviendrait ainsi le quatrième métier du groupe de Stéphane Courbit. Il est actuellement détenteur de 50 % du pôle jeux en ligne Betclic Everest Group, qui pèse désormais 300 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il contrôle un tiers du capital de la société de production audiovisuelle Banijay, présente dans une dizaine de pays et qui dégage un chiffre d’affaires compris entre 400 et 500 millions d’euros. «Banijay a vocation à faire partie des trois premiers groupes mondiaux. Cela pourrait passer par de grosses acquisitions et une éventuelle introduction en Bourse dans les trois prochaines années.»
Enfin, il reste actionnaire minoritaire du nouvel ensemble Direct Energie, troisième distributeur français d’électricité et de gaz avec un chiffre d’affaires de plus de 600 millions d’euros.
«Depuis 2012, ces trois pôles d’activité sont structurellement profitables et dégagent environ 130 millions d’euros de résultat par an», explique Stéphane Courbit. Mais ce dernier ajoute: «À terme, je concentrerai mes investissements sur l’univers de l’entertainment, c’est-à-dire la production, les jeux en ligne et, dorénavant, donc, les hôtels de luxe.»