Jambons ibériques, frites, homards, grands chefs … c’est toujours bien de le savoir !
11 jan 2014
Catégorie : Chefs, Pour le Fun, Presse & Médias, Tendances
La junk-food version grands chefs dans les aéroports anglais.
Burgers revisités avec de bons produits, bœuf d’appelation, véritable comté, pain brioché de qualité… la mouvance « Junk Food envahit les aéroports londoniens et l’engouement n’est pas près de faiblir. Les grands chefs s’y mettent les uns après les autres. En Grande-Bretagne, les aéroports expérimentent de nouveaux lieux qui forment une sorte de « junk food contest ». Après Gordon Ramsay et son Plane Food à Heathrow et Jamie’s Italian de Jamie Oliver à Gatwick, c’est au tour d’un autre chef Britannique de se lancer dans le créneau d’un fast-food de qualité : Heston Blumenthal. Le chef réputé pour être un des meilleurs de Grande-Bretagne – classé 7e du dernier « Fifty Best » des 50 meilleurs restaurants du monde – vient d’annoncer qu’il allait ouvrir un restaurant à Heathrow en juin prochain. Si le nom ce nouveau concept de restauration rapide n’a pas encore été révélé, on sait déjà qu’on y servira du fish and chips, des hamburgers et des pizzas. Difficile d’imaginer trilogie plus junk food on peut néanmoins compter sur H. Blumenthal pour en exprimer tout le potentiel gastronomique.
Le jambon espagnol réglemente mieux le jambon ibérique
Le gouvernement espagnol a validé vendredi une norme visant à consolider la réputation internationale du jambon ibérique en simplifiant les labels et renforçant les contrôles de qualité de la star de sa gastronomie.
Parmi les viandes les plus réputées au monde, ce jambon est tiré du porc ibérique, au groin éfilé et à la peau et sabots sombres, qui se nourrit en plein air de « bellotas », glands de chênes typiques de la péninsule ibérique. Mais ses multiples appellations sont « extrêmement confuses », laissant le consommateur, aussi bien espagnol qu’étranger, souvent perplexe devant la qualité réelle de ses fines tranches sombres, a déclaré le ministre espagnol de l’Agriculture. Le nombre de dénominations désignant le jambon ibérique a été réduit à trois: « bellota » pour un porc qui s’est nourri de glands en plein air, « cebo de campo » pour les animaux élevés en plein air mais qui se nourrissent de céréales et d’aliments composés et enfin « cebo » pour les animaux élevés en enclos. La nouvelle réforme introduit aussi un code de couleurs pour l’étiquetage, avec un label noir réservé aux seuls porcs 100% ibériques élevés aux glands. L’appellation « pata negra », parfois accolée à des jambons de moindre qualité, ne pourra désormais être appliquée qu’à la viande de porcs 100% ibériques.
Immuables frites Belges
La Flandre a décidé vendredi de reconnaître le phénomène culinaire belge des friteries comme faisant partie de son héritage culturel immatériel.
« Les friteries ont besoin d’une plus grande valorisation », a commenté le ministre-président flamand Kris Peeters. « Cette labelisation sauvegardera la tradition », a renchéri la ministre flamande de la Culture, Joke Schauvliege. Le gouvernement flamand a posé ce choix après une démarche menée par les gérants de friteries. »Les friteries ont longtemps été tellement banales qu’aucune attention ne leur était portée. Ce n’est que grâce à l’intérêt des visiteurs étrangers que nous avons pu les valoriser, nous devons à présent nous assurer qu’elles continuent à exister » expliquent les professionnels. Les friteries font autant partie de la culture belge que les pêcheurs traditionnels de crevettes grises ou la bière. Après la Flandre, se sera à la Fédération Wallonie-Bruxelles, d’entamer une procédure pour une pareille reconnaissance, puis à la communauté germanophone. Ensuite les trois communautés du pays doivent appuyer conjointement le dossier en vue de sa reconnaissance par les instances internationales culturelles.
Un homard Mandela
Découverte le long des côtes sud-africaines en 2011, une nouvelle espèce de homard a été identifiée. Infiniment petits ces crustacés totalement blancs ne sont pas prêts de garnir vos assiettes.
Tout d’abord car ce crustacé vit à 750m de profondeur et ensuite car il ne mesure que sept millimètres. « Nous avons découvert cette espèce par hasard au cours de recherches sur les monts sous-marins du sud-ouest de l’océan Indien », explique une des chercheuses.
C’est le muséum de Londres qui a eu la tâche de l’identifier et de lui trouver un nom : « Ces homards ont été découverts sur les grands fonds d’une région isolée au large de l’Afrique du sud et ont été identifiés durant l’été 2013. Nous avons pensé que ce serait un hommage approprié que de nommer cette découverte en hommage à Nelson Mandela, un homme remarquable « .
Ce homard portera donc le nom scientifique de Munidopsis mandelai en hommage à Nelson Mandela, c’est ainsi qu’il est définitivement baptisé.
Des antivols sur la viande de marque dans les supermarchés
» Une décision ponctuelle. » La direction du groupe Auchan temporise la polémique révélée ce mardi 7 janvier par Le Parisien. L’hypermarché de Sarcelles (Val-d’Oise) a installé en décembre des antivols sur les emballages de viande Charal. « Nous avons reçu une alerte concernant des vols de viande quelques jours avant les fêtes de Noël, nous avons donc décidé de mettre en place des antivols, comme nous le faisons systématiquement en cas d’alerte sur n’importe quel produit «, explique le Directeur d’une des grandes surfaces.
Selon Auchan, des clients » dessoudaient au cutter les emballages » puis dissimulaient la viande sous leurs vêtements. Une mesure similaire avait déjà été prise à une autre période. Toutefois, les cosmétiques et multimédias sont les produits les plus dérobés en grande surface. Crise oblige, et signe des temps, les vols de produits alimentaires connaîtraient une recrudescence.
Devant les réactions sucitées sur les réseaux sociaux, la direction d’Auchan a choisi de retirer les antivols. » Le sujet est clos « , mais ce n’est que partie remise….