Le propriétaire Hongkongais de 3 Relais & Châteaux en Chine disparaît dans un accident près de Bordeaux
20 déc 2013
Catégorie : Presse & Médias
Une info dramatique révélée par Ouest-France … Le propriétaire de 3 hôtels Relais & Châteaux implantés en Chine et le propriétaire du Château Larivière dans le Bordelais se tuent dans un accident d’hélicoptère.
Un hélicoptère s’écrase en Gironde
L’affaire s’était conclue jeudi avec l’achat par un milliardaire chinois d’un vignoble bordelais, le Château de La Rivière, mais la fête a tourné à la tragédie aujourd’hui après le survol de la propriété à bord d’un hélicoptère qui s’est écrasé dans la Dordogne, l’ancien propriétaire français et le nouvel acquéreur chinois étant portés disparus.
La journée devait être placée sous le signe de la fête avec une conférence de presse lancée avant midi, la présentation du nouveau propriétaire aux équipes du château de La Rivière et ses 65 hectares de vignes dans l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) Fronsac, ainsi que le repas de clôture. Mais, en fin de journée, James Grégoire, l’ancien propriétaire et pilote d’hélicoptère, décidait d’embarquer Lam Kok, qui préside la société Brillant, basée à Hong Kong et spécialisée dans les thés prestigieux et l’immobilier de luxe, pour survoler la propriété et ses alentours. Prenaient également place à l’arrière de l’appareil le fils du milliardaire, un adolescent de 12 ans, et un interprète. L’épouse de Lam Kok avait décidé au dernier moment qu’elle ne désirait pas monter à bord, disant qu’elle « avait peur de l’hélicoptère ».
Selon ce dernier, James Grégoire a effectué patiemment toutes les procédures, check-list posée sur les genoux, invitant même à ne pas fermer les portes tant qu’il n’avait pas terminé ses vérifications. Quelques vingt minutes après le décollage, ne voyant pas l’hélicoptère revenir alors que ce devait être un « simple tour », les équipes restées dans les jardins du château ont appelé les pompiers. Et l’angoisse à commencé à monter. Rapidement, un hélicoptère dragon des pompiers a survolé la zone à la recherche de l’appareil qui ne répondait plus. La nuit tombant, un second hélicoptère, appartenant à la gendarmerie et équiper d’un puissant projecteur, est venu l’épauler.
Echanges culturels autour du thé et du vin
Finalement, à la suite d’un appel téléphonique d’un témoin à la gendarmerie, il est apparu que l’hélicoptère était tombé dans les eaux de la Dordogne, sur la commune de Lugon-et-l’île-du-Carnay, qui jouxte celle de La Rivière, où se situe le château du même nom. Embarquant sur un Zodiac, des hommes-grenouilles partaient sonder les eaux de la Dordogne tandis que des gendarmes inspectaient les berges au lieu-dit le port du Petit Chartron. Après 20 heures, l’hélicoptère n’avait toujours pas été précisément localisé et les quatre occupants étaient toujours portés disparus.
La vente du Château de La Rivière représentait « le plus gros investissement chinois à ce jour en terme de valeur », avait assuré en début d’après-midi le directeur général du domaine, Xavier Buffo, à l’issue de la conférence de presse. L’ambition du nouveau propriétaire, « hormis de continuer à élever la qualité des vins », était « de créer un haut-lieu d’échanges culturels autour du thé et du vin », avait-il assuré, annonçant le projet de construction d’un « équipement de très haut standing pour la dégustation de thés et de vins ».
« C’est la concrétisation du rapprochement entre les thés de Pu’er et l’excellence des vins de Bordeaux », s’était félicité le maire de Libourne, Philippe Buisson (PS), qui oeuvre depuis 18 mois en faveur d’un rapprochement économique entre sa ville et celle de Pu’er. Le groupe Brillant, qui possède quatre « Relais et châteaux » en Chine, dont un immergé au milieu des plantations de thé de Pu’er, « voulait avoir son pendant dans le libournais », avait précisé le maire.
Selon le site du quotidien Ouest-France, cette tragédie rappelle étrangement celle de Jean Leprince, directeur général du groupe Pinault de 1972 à 1988, qui était devenu à la fin des années 1990 l’un des négociants en vin les plus importants du Libournais après notamment le rachat du Château La Rivière. Il avait, selon le site, trouvé la mort dans un crash d’avion le 19 février 2002, à quelques kilomètres du crash de l’hélico de James Grégoire aujourd’hui.
test
26. déc, 2013
c’est triste