Le retour des marchands ambulants … une belle façon d’humaniser les ville à Baltimore
16 nov 2013
Catégorie : Tendances
À Baltimore, les marchands ambulants animent à nouveau la ville, une façon d’être plus proche des gens et de redonner à nouveau de l’humanité et de la vie dans les quartiers éloignés du centre ville, peut être une idée à suivre en France. Surtout dans une période où le besoin de proximité se fait ressentir notamment en nourriture avec l’implantation en centre ville de nouvelles formules d’épiceries.
La tradition des marchands des quatre saisons ambulants reprend vie à Baltimore, sur la côte est des États-Unis. «Approchez, approchez ! Les meilleurs fruits du quartier sont au pied de votre immeuble !»
Les deux hommes des marchands ambulants dont les chariots colorés sont tirés par des chevaux. Longtemps, avant l’arrivée des banlieues résidentielles et des centres commerciaux, les marchands ambulants faisaient partie du paysage américain mais Baltimore est la dernière ville où la tradition perdure et tant à se développer à nouveau.
« Je n’ai jamais pensé que la tradition se perdrait, on est passé ces dernières années de deux charrettes à huit et j’espère que nous en aurons davantage l’an prochain», ajoute un » arraber » vendeurs ambulant – Personne ne sait d’où vient le mot «arabber» qui pourrait être un vieux terme pour «gamin des rues –
Les chevaux des écuries partent de North Fremont Avenue, une des trois en activité dans ce port industriel de 621 000 habitants, à une heure de voiture au nord-est de la capitale Washington.
Les fruits et légumes arrivent tôt le matin par camions du marché de gros, et sont joliment disposés sur les charrettes. Puis, ils partent vers les quartiers plus connus pour être très faible en implantation d’épiceries.
«Beaucoup de personnes âgées ne peuvent pas sortir, on leur amène la marchandise», explique un vendeur. Les clients du petit matin sont souvent des automobilistes de passage qui achètent des fruits comme en-cas. Un petit restaurant prend quelques kilos de marchandise tout les matins.
Sans loyer commercial et frais d’électricité, les vendeurs peuvent vendre moins cher que les supermarchés situés quelques kilomètres plus loin. Et pour les pièces détachées, les chevaux et les chariots, les marchands peuvent compter sur les Amish, cette communauté protestante qui rejette le progrès technologique et roule en charrette, dans la Pennsylvanie voisine.
Sur Marble Hill, où les maisons sont soit délabrées soit splendidement rénovées, M. Powell sert un habitué, Bryant Alexander, 67 ans. «C’est pratique», affirme cet éducateur, «et les produits qu’ils vendent sont de meilleure qualité que dans les supermarchés. Les arabbers devraient être inscrits au patrimoine».
Côte à côte, les vendeurs et le cheval Tony continuent leur périple et ne rentreront à l’écurie qu’une fois que chaque pomme, orange, banane, tomate ou concombre sera vendu.
SabineLG
27. nov, 2013
Les français et notamment les bretons ne sont pas en reste avec une très belle initiative d’épicerie ambulante tirée par un cheval de trait dans le Morbihan. Cette initiative date de 2007 et l’offre a évoluée vers des animations l’été. A découvrir l’Equicerie http://epicerie-pluherlin.com/index.php.