Au budget 2014 de l’Élysée, 50 000 euros pour acheter les vins
17 oct 2013
Catégorie : Presse & Médias
Au mois de mai dernier, l’Elysée avait décidé de vendre une partie de sa cave, soit environ 1200 bouteilles (10% de la réserve) qui représentaient essentiellement des fins de stock. Le produit de cette vente avait rapporté 500 000 euros, la moitié de cette somme a été réaffectée au budget de l’Etat, l’autre moitié a été reversée dans le budget de fonctionnement de l’Elysée.
Le quotidien Le Parisien, s’est procuré le projet de budget de l’Elysée pour 2014, 50 000 euros ont été budgétisés pour renouveler une partie des bouteilles de la cave et intégrer les nouveaux millésimes. « Certaines bouteilles qui vont être achetées dans les prochains jours ne seront pas débouchées avant dix ou quinze ans. Des appels d’offres auprès de 4 ou 5 grandes maisons de Bordeaux sont lancés «, explique Le Parisien.
Quelques grands noms comme Petrus, Mouton-Rotschild et Château Latour font partie de la liste des courses. Pour justifier ces achats prestigieux ( crise oblige ) l’Elysée a tout de même fait savoir qu’il y aura aussi du bon vin à prix modéré. Vins du Languedoc, d’Alsace, du Pays Catalan, du Pays Gascon ou de la Vallée de la Loire ont été sélectionnés. Certains des vignerons seront d’ailleurs reçus à l’Elysée. Bien sûr le choix est exclusivement français, et se veut être le reflet de ce que la France produit de mieux.
Virginie Routis, sommelière de l’Elysée explique que la cave de l’Élysée se trouve dans l’aile Ouest du palais, elle se réparti dans deux salles de 60 m2. Elle contient 30 % de grands crus, 30 % de bons vins et 40 % de bouteilles de vignerons qui mériteraient d’être plus connus.
Ce que l’on peut dire, c’est que les vignerons français ne vont pas faire fortune avec l’Élysée, 50 000 euros de vins dépensés sur une année, c’est plutôt ridicule si l’on doit intégrer dans le choix de grands Bordeaux et de grands Bourgognes. L’Èlysée représente l’État Français, le prestige du pays et reçoit les personnes les plus importantes au monde, il serait normal que l’on y retrouve les grands Champagnes, les meilleurs flacons et même les introuvables … C’est vrai qu’en ces périodes il faut jouer modeste et économe, c’est bien pour l’image.
Source : Le Parisien
