Méfiez vous des contrefaçons …
31 juil 2013
Catégorie : Presse & Médias
» Méfiez-vous des contrefaçons » disait régulièrement Thierry Ardisson, et il n’avait pas tort !
Sur le net, tout est possible, le meilleur comme le pire… une de nos internautes nous communique une info qu’elle a découverte sur le blog – Idées liquides & solides – tout cela est bien inquiétant pour la réputation des vrais restaurants et pour ceux qui au quotidien se battent pour bien faire… un monde virtuel est né !
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Le meilleur restaurant de Grande-Bretagne?…
… eh bien, c’est celui qui n’existe pas! C’est en tout cas ce qu’un homme d’affaire britannique, visiblement agacé par ses déconvenues avec Trip Advisor a réussi à faire avaler aux internautes. Il faut reconnaître que quand on connait un peu la restauration, bon nombre d’avis publiés sur ce site fleurent bon le bidonnage. Ce manque quasi-total de fiabilité tient notamment au fait qu’il n’existe pas de contrôle et que n’importe qui peut, en quelques clics, créer un faux profil et rédiger des critiques « autorisées » sur l’établissement de son choix. Les restaurateurs le savent bien: certains d’entre eux n’hésitent pas à utiliser cette faille pour s’envoyer des lauriers et descendre en flammes leurs concurrents
C’est donc en faisant comme tout le monde, en créant de faux profils que notre justicier du Net (qui s’est baptisé ironiquement Oscar Parrot…)a donné naissance à Oscar’s. Ce restaurant, inspiré par El Bulli et le Celler de Can Roca, aurait été installé par un couple imaginaire (Colette et Alfredo) sur la côte sud de l’Angleterre, à Brixham, un port du Devon (ci-dessus). L’histoire est racontée dans son intégralité par le DailyMail, mais il est intéressant de voir que la mayonnaise n’a pas tardé à prendre, et les gogos, les snobs se sont bien évidemment bousculés au portillon, suivant aveuglément les racontars de Trip Advisor, dans l’espoir de vivre une « expérience gastronomique inoubliable ». Il est vrai que l’homme d’affaire facétieux avait bien fait les choses, laissant une adresse email pour les réservations, tout en expliquant que le délai d’attente pour accéder à une table (digne selon les critiques de la vague molécularo-chimique catalane) pouvait atteindre trois mois… Exciting! Les taxis ont cherché, les foodistas ont mouillé leur petite culotte, mais il a bien fallu se rendre à l’évidence, le miraculeux restaurant de New Quay Lane n’était qu’un leurre, l’adresse donnée était celle d’une ruelle déserte, égayée de container-poubelles.
Louis
02. déc, 2014
C’est pas plutôt Karl Zero qui disait « méfiez vous des contrefaçons » ?