La restauration française plombée par une crise économique alourdie par de mauvaises orientations
22 juil 2013
Catégorie : Presse & Médias
Sur fond de baisse de la fréquentation, un tiers des clients choisit un restaurant par habitude. Ce critère devance de loin l’ambiance, la qualité des plats et les prix sur la carte, nous révèle Le Figaro Économique d’après une enquête divulguée par The NPD Group. Mais le fait que les fidèles continuent à fréquenter les restaurants ne compense pas les baisses d’activités que subit une grande partie de la profession.
Heureusement les restaurants français ont des clients fidèles. L’habitude ressort en effet comme le critère numéro un de choix d’une table pour un tiers des Français. Elle est d’autant plus marquée lors des visites dites «fonctionnelles», comme la pause déjeuner en semaine, où elle concerne une visite sur deux. Le prix n’est pas le premier critère de choix
Étonnamment, en cette période de crise qui pèse sur le budget des ménages, le critère prix n’est cité que par un consommateur sur dix, soit trois fois moins que l’habitude et deux fois moins que l’ambiance. Aller au restaurant devenant une occasion plus rare, le client français fait son choix sur des critères plus affectifs et va favoriser un établissement qu’il connaît et qui va lui apporter des garanties de qualité.
Les Français ont des habitudes… ce critère est également prépondérant en Espagne, mais il se détache nettement moins du lot. En Grande-Bretagne, Allemagne et Italie, en revanche, l’habitude, la qualité de la nourriture et le prix se partagent les faveurs des consommateurs plutôt équitablement. Les Italiens et les Allemands, eux, font plus attention à la qualité des plats, tandis que les Anglais cherchent des adresses faciles d’accès.
Alors que le débat actuel est axé sur le “fait maison” et la qualité, l’étude des comportements quotidiens des Français permet de nuancer le tableau. Elle démontre que plusieurs critères entrent en jeu lorsqu’il s’agit de choisir un restaurant et qu’il ne faut pas négliger le poids de facteurs plus subjectifs.
Baisse de fréquentation sensible depuis janvier
Alors que la chute de la fréquentation des restaurants fut estimée à 2% en 2012 à cause de la crise économique qui s’éternise, les Français sont contraints à se serrer la ceinture. Cette conjoncture défavorable a entraîné une chute de près de 10% des effectifs des grandes chaînes de restauration en deux ans, et pour la première fois, l’an dernier, le marché des snacks, sandwichs et fast-foods a dépassé celui de la restauration traditionnelle.
La conjoncture est totalement défavorable aux sorties et loisirs, la baisse du pouvoir d’achat induite par les mesures du gouvernement actuel ne font qu’accentuer l’impression de matraquage fiscal. Le pire restant pour l’ensemble des salariés la suppression des heures supplémentaires non taxées.
Côté restaurateurs la hausse des nombreuses charges ont entraîné la destruction de plus 2500 emplois dans les grandes chaînes depuis le premier trimestre de 2011, tout ça est donc s’en compter les réductions d’équipes dans la restauration traditionnelle.
Paris s’en sort un peu mieux, grâce aux flux de touristes, les autres régions souffrent particulièrement souffert, les caprices de la météo depuis le début de l’année n’ont pas arrangé la situation. Épisodes neigeux de janvier et mars, printemps froid et pluvieux ont fragilisé encore plus l’activité.
La rentabilité est également plombée par la récente hausse de la TVA – qui est passée de 5,5% à 7% en janvier 2012 et doit grimper à 10% au 1er janvier 2014 – et des autres charges (matières premières, énergie, loyer,… ). Ne pouvant pas répercuter sur les prix, les entreprises n’ont pas d’autre choix que d’ajuster le curseur de l’emploi.
Les mauvaises idées du gouvernement. Pour ajouter encore une couche à une perte de marge de manoeuvre de la branche et aussi finalement une perte de liberté supplémentaire pour tous. Allons y gaiement sur les fausses bonnes idées, interdire la cigarette sur les plages et les lieux publics, donc les terrasses comprises, taxer les hôtels de luxe pour financer les colonies de vacances, suppression de l’aide à l’apprentissage ( indemnité compensatrice de formation ) ….
Dommage que les députés et les Ministres ne passent pas plus de temps à produire des idées pour créer de la croissance… , ils réfléchissent plutôt ( souvent trop longtemps, et quand les énarques bobo/parigot s’en mêlent c’est pire ) à inventer de nouvelles taxes qui ne créent que la décroissance. Mise à part une évidente manipulation de chiffre pour justifier de vieilles déclarations politiques, forcément le chômage va continuer à grimper dans les prochains mois.