Dîner officiel au Japon pour le Président Français, tout le monde sur son 31… Montrachet, Lafite Rothschild et Dom Pérignon … Kanpai !
08 juin 2013
Catégorie : Pour le Fun, Presse & Médias
Alors que le chef d’État Français termine son déplacement officiel au Japon ( le premier de sa vie ), toute le délégation française découvre la rigueur des japonais, réglé au Millimètre près, l’envoyée spéciale du Figaro décrit un repas très protocolaire, pas farce du tout… heureusement les grands vins français très célébrés au Japon ont fini par détendre l’atmosphère en fin de dîner. Extraits ….
L’État français en smoking au dîner impérial en l’honneur de Hollande à Tokyo
La délégation française s’est pliée, sur son «31», au protocole millimétré en vigueur à la cour de l’Empereur Akihito. En fond sonore, un orchestre jouait l’Hymne à l’amour ou Comme d’habitude…
La limousine s’est avancée comme en glissant, puis s’est arrêtée. François Hollande en est descendu un peu guindé, en smoking. Il s’est avancé vers les souverains japonais, s’est incliné et a glissé à l’oreille de l’empereur: «Nous avons eu une très bonne journée de travail».
Robe Fuchsia pour la Première Dame
À son côté en robe Dior fuchsia pétard, Valérie Trierweiler s’est à son tour inclinée devant le couple impérial, l’empereur Akihito et l’impératrice Michiko. Puis tous les quatre se sont engouffrés dans le palais, suivi par les ministres conviés au voyage. Robe de soirée pour les femmes, smoking pour les hommes. «Et encore, ils ont assoupli! Avant c’était queue de pie», confiait-on dans la délégation française.
Smoking neuf pour Montebourg
Même Arnaud Montebourg s’en extasiait la veille: «C’est quand même extraordinaire ! J’ai acheté un smoking, je me suis ruiné. Mais je me suis dit que c’était un investissement pérenne». Vendredi soir à Tokyo, c’était dîner impérial en l’honneur du gouvernement français.
Hymne à l’amour …. Comme d’habitude !… ou les deux ….
L’occasion d’échanger de longues amabilités entre le président français et l’empereur, mais surtout de découvrir le lustre et la rigueur du protocole japonais. Dans une salle de réception, type gigantesque dojo où quelque 150 couverts avaient été dressés, chacun des convives s’est vu guider vers sa place par un serveur en livrée pendant que, dans un renfoncement de la salle, un orchestre de musiciens s’apprêtait à agrémenter la soirée de l’hymne japonais, Marseillaise, Hymne à l’amour et autres Comme d’habitude.
Grands vins français …. à défaut de les boire à l’Élysée.
Couverts placés au millimètre, organisation réglée à la seconde, placement géré au cordeau… pas grand chose pour créer une ambiance conviviale et festive. Hormis peut-être les bouquets de fleurs bleu, blanc, rouge qui ornaient les tables. Pourtant, «ça c’est un peu détendu vers le dessert», racontait un ministre après la réception. L’effet du menu peut-être, ou des vins servis pendant le dîner.
Kanpai !
Gigot de mouton rôti … bizarre, se serait pas d’agneau plutôt …. ?
Consommé aux quenelles, filet de sole aux crevettes, gigot de mouton rôti… le tout agrémenté de Montrachet grand cru 1998, de Château Lafite Rothschild 1990 et de Dom Pérignon 1998. Un champagne avec lequel les convives ont porté les traditionnels toasts.