Pourquoi les Chinois s’intéressent-ils au porc français et américain ?
01 juin 2013
Catégorie : Presse & Médias, Produits Saison marché
La consommation de viande de porc en hause constante
La demande de viande de porc en Chine reflète son économie florissante et le développement de la classe moyenne. Mais cet appétit grandissant pour des produits plus haut de gamme à rapidement tendu les systèmes de production alimentaire en place, ce qui conduit à des pénuries et à un certain nombre de scandales touchant à la sécurité alimentaire. La consommation de viande en Chine a explosé au cours de la dernière décennie en raison d’une classe moyenne en pleine expansion et un changement dans le régime alimentaire essentiellement constituée auparavant de riz et de légumes.
Cochonou, Aoste et Justin Bridou rachetés par des fonds Chinois
Cette semaine était annoncé le rachat des marques françaises Cochonou, Aoste, Justin Bridou, propriété du groupe Américain Smithfield Foods depuis 2008. C’est le plus grand producteur de porc de la Chine ( Shuanghui ) qui recherche d’autres sources d’approvisionnements et le savoir faire étranger, qui a fait une offre d’achat de Smithfield Foods, le géant de la viande américain pour 7,1 milliards de dollars, l’entreprise vieille de 87 ans est basée en Virginie.
L’accord qui a été annoncé mercredi serait la plus grande prise de contrôle d’une société alimentaire américaine par un groupe chinois. Washington prends cette acquisition très au sérieux et n’a pas encore validé l’acquisition, car cela touche à la sécurité nationale, impliquant la technologie ou les ressources naturelles vitales. Au cours des derniers la commission américaine à dû se pencher sur le projet de rachat de Nexen Energy par une compagnie pétrolière chinoise et la prise de contrôle de Sprint Nextel par une entreprise de télécommunications japonaise.
Les Américain méfiants des rachats d’entreprises par des groupes Chinois
Avant de valider cette acquisition, la commission devra examiner si Shuanghui a des liens avec des organisations telles que l’armée chinoise, et si les clients de Smithfield peuvent détenir des informations sensibles comme les emplacements des installations militaires sécurisées.
De même une prise de contrôle par une entreprise chinoise – en raison de très médiatisés scandales de sécurité alimentaire dans ce pays – pourrait inciter des inquiétudes chez les consommateurs américains et des groupes de consommateurs, qui peuvent craindre que Shuanghui finira par exporter aux États-Unis du porc qu’il produit en Chine.
Shuanghui précise qu’il veut accroître les exportations de produits américains vers la Chine, la Chine manquant cruellement de viande de porc. Les américains ne veulent pas voir rentrer de viandes venant de Chine, la grippe aviaire et les images de milliers de porcs morts flottant dans la rivière Huangpu à Shanghai a marqué les mémoires.
La Chine manque cruellement de viande de porc, les Chinois rassurés par la qualité venant de l’étranger
Quant aux consommateurs chinois un accès aux importations de viande de porc américaine répondant aux normes strictes de sécurité alimentaire les rassurerait. La Chine a du mal à produire sa propre alimentation, inefficaces et coûteuses, malgré une modernisation en marche, les exploitations sont petites et mal organisées.
L’année dernière, les producteurs américains ont exporté environ 866 millions de dollars de produits de porc vers la Chine, 14 % de toutes les exportations de porc des États-Unis.
Fondée il ya près de 20 ans, la société Shuanghui était une entreprise gérée par l’Etat jusqu’à ce qu’une division de Goldman Sachs et CDH Investments, une des principales sociétés de capital-investissement de la Chine, a versé plus de 100 millions de dollars il ya quelques années pour racheter la part du Gouvernement Chinois. Shuanghui est maintenant une société cotée en bourse avec un actif de plus de 5 milliards de dollars.
L’art et le cochon – A Hong-Kong jusqu’au 9 juin 2013 trône cette énorme sculpture gonflable de cochon rôti, signée de l’artiste chinois Cao Fei dans le cadre de l’exposition » Inflation ! « . Cinq autres sculptures gonflables sont disséminées sur 14 hectares… dans le but de « susciter le débat autour de la puissance de transformation de l’art en milieu public ».