Face au label » Restaurant de Qualité » et le » Fait Maison « …. » Maître Restaurateur » se positionne
03 mai 2013
Catégorie : Chefs, Events & Party
Régis Marcon le chef trois étoiles et Francis Attrazic, Président de l’AFMR (Association française des Maîtres Restaurateurs) ont remis y a deux jours, le titre de Maître Restaurateur au restaurant Tante Louise (Paris, VIIIe) du Groupe Loiseau.
C’est entouré par Jacques Mailhot, directeur du célèbre théâtre des Deux Anes et parrain des Maîtres Restaurateurs, de Fatéma Hal chef du restaurant la Mansouria et auteur de livres de cuisine, Pierre Negrevergne chef de la Terrasse Mirabeau, Pascal Brun de la brasserie La Lorraine et le boulanger des chefs Jean-Luc Poujanran, que Dominique Loiseau fut honorée de recevoir ce titre pour l’ensemble de son équipe.
Ce titre de maître restaurateur est la seule distinction officielle (avec agrément d’Etat) qui garantit la préparation traditionnelle des plats dans un restaurant dans le même principe que le label que veulent lancer le Collège Culinaire de France et son concept « Fait Maison «.
Donc offensive médiatique pour faire face à l’arrivée de ce label qui ferait double emploi et contribuerait encore à perturber les consommateurs qui ne s’y retrouvent déjà plus.
Régis Marcon a ainsi déclaré : « Detenir ce titre est contagieux, et moi dans mon village de 200 habitants, il y a cinq maîtres restaurateurs ! J’espère qu’il sera aussi contagieux pour le permis de former qui va être effectif à partir de septembre 2013, car les Maîtres Restaurateurs sont presque par définition les mieux qualifiés pour former et transmettre » . Il s’est clairement désolidarisé de ses collègues du Collège Culinaire de France : « Je n’étais pas favorable à la création de ce nouveau label, je pense qu’il est important de soutenir le titre de Maître Restaurateur qui possède un vrai contrôle et dont le travail de fond entrepris depuis de nombreuses années porte ses fruits ».
Définitivement deux clans sont en train d’affirmer leurs positions et leurs différences pour un même objectif, la restauration française n’est donc pas prête à parler d’une seule et même voix…