Mauvaise passe pour le poisson bleu – après la sardine, c’est au maquereau de se retrouver en danger
27 jan 2013
Catégorie : Produits Saison marché
On savait que le thon rouge était en sursis, que la sardine traversait une mauvaise passe, mais on ignorait aussi que le maquereau était aussi en danger de voir ses stocks naturels baisser dangereusement au risque de se retrouver en réduction obligatoire des quotas de pêche pour éviter de voir l’espèce considérée comme en danger et rare.
Les poissons bleus qui furent longtemps considérés comme des poissons populaires, pas chers et bas de gamme se sont transformés en quelques années en poissons prisés, considérés comme chers sur les étals des marchés.
Et bien, à cause de la surpêche, le maquereau a été retiré de la liste des poissons à consommer sans modération. Une décision prise par l’influente organisation Marine conservation society (MCS) au Royaume-Uni, une organisation écolo qui appelle expressément à manger moins de maquereau.
Selon de dernières études, l’association s’inquiète de voir les stocks diminuer en raison de la surpêche. Le maquereau ne devrait plus figurer aussi régulièrement dans nos assiettes, estiment les responsables qui préconisent de manger à la place des harengs.
Des quotas qui n’ont pas été respectés… Les maquereaux auraient migré vers les eaux de l’Islande et des îles Féroé, probablement pour suivre leurs proies, petits poissons, crustacés et calamars. Par conséquent, les deux pays ont commencé à pêcher plus de maquereaux que ce qui avait été convenu lors de l’accord sur les quotas à Bruxelles en décembre 2012, explique Bernadette Clarke, responsable de la pêche à la MCS.
Les prises totales sont désormais bien supérieures à ce qui avait été recommandé par les scientifiques et convenu par tous les pays impliqués. Si les gens veulent continuer à manger du maquereau ils doivent s’assurer que sa provenance est la plus durable possible.
La sardine comme le maquereau disparaîtront-ils en partie de nos étals ?
La colère des Etats européens
L’Islande et les îles Féroé (territoire danois qui gère de manière autonome ses ressources halieutiques) ont provoqué la colère de plusieurs Etats européens en relevant unilatéralement leurs quotas de pêche du maquereau depuis 2010.
Au sein de l’Union européenne, le TAC (Total autorisé de captures) de maquereaux a été réduit par la Commission européenne, passant de 396 468 tonnes en 2012, à 336 285 tonnes pour 2013. Une décision prise en l’absence d’accord avec l’Islande et les îles Féroé et conformément aux recommandations des scientifiques. Un litige oppose l’UE et la Norvège à ces deux pays.
Ces derniers se sont auto-alloués des quotas de maquereau totalisant ensemble plus de 300 000 tonnes en 2012 (148 375 tonnes pour les îles Féroé et 145 227 tonnes pour l’Islande).
boissier
24. juil, 2013
si vous aimez les harengs bouffer en à vous en faire péter la panse, mais fouter nous donc la paix et laisser nous les menus plaisir quotidiens qu’est de manger encore de la sardine. Le hareng ça pue c’est gros et c’est pas bon. Occupez-vous donc de faire cesser cette pollution de la mer qui tue tant de poissons, ou du réchauffement de la planète qui perturbe les populations de poissons bleus en particulier des sardines et ne faite pas le jeu du capital en spéculant sur la sardine pour qu’elle devienne un produit hors de prix comme le thon par exemple. Merci les écolos.