Gaspillage des poissons : la mer et la pêche en danger
08 nov 2012
Catégorie : Produits Saison marché, Tendances
Le poissons frais haut de gamme est vendu de plus en plus cher et deviendra rare dans peu de temps
La poissons frais sera de plus en plus rare, mais peut-être faudrait il arrêter d’exploiter les mers de façon aussi destructrice. D’autant plus que le gaspillage lors des sorties de pêches sont importantes et représente un problème écologique.
Sur un bateau de pêche, c’est bouleversant de voir combien de poissons ramassés par les chalutiers sont rejetés à la mer, soit parce que les espèces ne sont pas celles que le marché réclame, soit parce que le poisson n’est pas de taille assez rentable, soit .
On ne peut pas d’un côté essayer de contrôler la pêche par des quotas et préserver des espèces et de l’autre, rejeter tant de poissons à la mer. Loup, Sole, Turbot, Daurade, Saint-Pierre… sont vendus de plus en plus chers, et tendent maintenant à être considérés comme des produits de luxe. La raréfaction de certaines espèces comme par exemple la sardine ou le maquereau considérés longtemps comme des poissons bas de gamme atteignent maintenant des tarifs élevés.
Une initiative intéressante en Espagne a été tentée, des chefs ont crée des recettes gastronomiques avec le poisson que personne ne veut… où considérés comme non nobles.
Les critères esthétiques des marchés, les pêches illégales, la surpêche, les méthodes de pêches sophistiquées, la course au profit et au rendement ont crée des ravages, trop longtemps l’abondance de poissons a fait croire que cela serait sans fin.
Mais aujourd’hui les choses ont changés, le poisson se fait rare dans certaines zones de pêche, et les stocks n’ont pas le temps de se reconstituer, les migrations changent, il faut aller chercher les poissons de plus en plus loin et de plus en plus profond. Donc des coûts d’exploitation de plus élevés et des prix de revient qui grimpent.
<la consommation des produits de la mer augmente partout. Dans les pays développés, il s’agit d’une consommation de luxe tandis que dans les autres, c’est la croissance de la population et des revenus qui fait augmenter la consommation de poissons.
Tout cela est en contradiction totale avec ce que l’on sait de l’état des stocks ». Les stocks ? Ils sont tous à l’agonie. Logique puisque les chaluts de plus en plus perfectionnés raclent tout ce qui bouge. La Banque mondiale estime à 34,7 milliards d’euros par an le gaspillage dû à une mauvaise gestion des pêcheries et tous les ans, 30 milliards de kilos de poissons, souvent morts, sont rejetés sans être commercialisés ni consommés.
Pour que le cheptel de poissons sont durable, il va falloir faire appel au sens commun, et que chacun prenne conscience de l’urgence, sans quoi même le poissons d’élevage ne pourras pas couvrir les besoins.
En mer beaucoup de poissons pêchés ne parviennent pas à terre, nous sommes socialement normalisé à quelques espèces que nous connaissons et qui se vendent bien sur les étals, alors que ce qui est considéré comme des poissons laids, avec beaucoup d’arrête son rejetés systématiquement des filets dans la mer.
Pourtant beaucoup d’espèces sont savoureuses, mais bien sûr plus compliquées à cuisiner. Ces espèces peu connues du grand public et qui n’attire pas la consommation massive sont beaucoup moins chers, certains se vendent 30 centimes d’euro par kilo, mais bien sûr ne sont pas à la mode dans les restaurants des grands chefs et dans les assiettes des gourmets. Si les chefs aident à faire connaître ces poissons au grand public, les rejets seront terminés et cela permettra de moins gaspiller et abîmer le patrimoine de nos mers.
Des tonnes de poissons tués lors de la pêche, abîmés ou gravement blessés, soit deux poissons sur cinq sont rejetées à la mer chaque jour en raison de techniques de pêche sélectives, il est donc nécessaire de changer les règles de pêche et de quotas. Des négociations sont en cours sur la nouvelle Politique commune de la pêche et entreront en vigueur en Janvier 2013.
Nous avons grandi en profitant de tout, mais notre mode change, il est temps aussi de changer nos mauvaises et vieilles habitudes. Le système que nous avons, ne fonctionne plus, c’est une absurdité. C’est comme si vous ouvrez un carton de lait, vous vous servez d’une partie et que vous jetiez le reste, « sans le respect de la nature, il n’y a pas d’évolution vers un monde meilleur «
Cuer
07. jan, 2014
je regarde le reportage sur ARTE Je suis surprit du que des gents détruise l »écosystème je suis un pécheur amateur de truites