Montpellier plus moderne que jamais … Zaha Hadid signe le bâtiment Pierresvives
16 sept 2012
Catégorie : Actu Pourcel France, Art, Culture & Traditions, Events & Party
Dans sa quête de modernité et pour confirmer un regard avisé vers l’avenir, Montpellier s’habille de bâtiments futuristes et totalement incroyables, nous en avions parlé la Mairie de Montpellier, le Lycée Georges Frêche, le show room RBC, le nouveau projet signé Jacques Ferrier ( architecte du Pavillon France pour l’Exposition universelle de Shanghai ), c’est maintenant aux Archives Départementales de l’Hérault de donner l’impulsion créative à la ville sous la signature de l’architecte Irano Anglaise Zaha Hadid. Un oeuvre voulue par André Vesinhet le Président du Département de l’Hérault qui a su aller chercher une grande signature de l’architecture et du design internationale.
Inauguration ce jeudi à Montpellier… tout le gratin était là !
Midi Libre nous en parle …. suivez le link !
Montpellier Inauguration : le vaisseau Pierresvives ouvert au public
Il était une fois dans l’ouest de Montpellier : hier, au cœur d’un triangle dont Celleneuve, La Paillade et Alco figureraient les pointes, le bâtiment de Pierresvives a été porté sur les fonts baptismaux.
Inauguré par celui qui fut à l’origine du projet il y a plus de dix ans – et qui n’a eu de cesse de le défendre, jusqu’aux ultimes minutes précédant la découpe du ruban – et par celle qui l’a pensé et dessiné. Soit l’élu et l’architecte, le président du conseil général André Vezinhet et Zaha Hadid, la seconde ayant matérialisé en un vaisseau de béton, de verre et d’acier la volonté du premier : réunir en un seul lieu archives, office des sports et médiathèque, l’ensemble à une échelle départementale.
Zaha Hadid qui viens de passer plusieurs jours au Jardin des Sens à Motnpellier
Venus de Chine ou du Clapas, des Pays-Bas, de Grande-Bretagne ou d’Allemagne
Est-ce la prouesse technique, la beauté du geste architectural, l’ambition du projet ? Dès hier matin en tout cas, sous la tramontane, les représentants de plus de 80 médias, venus de Chine ou du Clapas, des Pays-Bas, de Grande-Bretagne ou d’Allemagne, découvraient les lignes courbes, les pleins et les déliés imaginés par l’Anglo-Irakienne.
Le mundillo politico-institutionnel montpelliérain
N’en doutons pas non plus : l’aura d’architecte-star de Zaha Hadid contribua aussi très largement au succès de la journée. La diva mit d’ailleurs un point d’honneur à entretenir sa légende. Capable d’une heure de retard alors que patientent la foule et tout le mundillo politico-institutionnel montpelliérain devant son vaisseau, avant les discours, buffet et autre illumination. Puis, la même, après avoir lâché trois mots, de consacrer de longs moments aux habitants de La Paillade réunis autour d’elle, avec qui elle conversait en arabe.
L’éloge du béton « et de sa plasticité unique »
Une Zaha Hadid qui plante une télé qui espérait un direct, avant, dans la foulée, de se montrer courtoise et disponible le temps d’un long entretien. Au cours duquel elle avoua avoir « imaginé Pierresvives comme un gratte-ciel couché » mais, bon, « si tout le monde le voit comme un navire, ça me va ».
« Ce qu’a fait Ricardo Boffil à Antigone, je n’aime pas » Zaha Hadid
Elle faisait aussi l’éloge du béton « et de sa plasticité unique », avouait que non, finalement, « ce bâtiment n’avait pas été plus complexe à réaliser qu’une autre » (le directeur du chantier a dû défaillir s’il a entendu ces mots). Puis, jamais là où on l’attend, elle jetait un jugement contrasté sur l’œuvre montpelliéraine d’un autre fameux architecte : « Ce qu’a fait Ricardo Boffil à Antigone, je n’aime pas. Mais un projet pareil, à une telle échelle, c’est exceptionnel, unique en Europe. J’emmène toujours mes étudiants le visiter…