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Épicerie de nuit… Vie nocturne, Oasis de lumière et Commerce de proximité…

12 juin 2012
Catégorie : Art, Culture & Traditions, Pour le Fun

Découvrez cette série de photo qui vous plonge dans un univers glauque, mais visuellement intéressant, les épiceries de nuit parisiennes.

On a tous, pas loin de chez soi, cette petite épicerie, ouverte tard dans la nuit et qui, il faut l’avouer, est quand même bien pratique en cas d’encas tardif. Le photographe Richard Vantielcke a photographié, de nuit, ces épiceries qui parsèment les villes françaises, à ses yeux des “oasis de lumière”… Bienvenue à Paris dans Urban Oasis

Richard Vantielcke se définit comme un gardien de l’héritage surréaliste du peintre René Magritte, que ce soit dans son travail sur l’architecture urbaine, la photographie conceptuelle ou le portrait et l’autoportrait photographique. Au travers de la photographie de nuit et de jeux de lumière et d’ombres, il photographie le quotidien en lui insufflant une touche de mystère, d’étrangeté, de bizarre parfois… Obsédé par le mix parfait entre le fond et la forme, sa photographie se démarque par son approche poétique, onirique, souvent teintée d’humour, mais toujours très construite en dépit des apparences.

On aime ces épiceries ouvertes tard le soir, elles sauvent souvent d’une dernière faim, elles se ressemblent toutes. Plus surréalistes l’une que l’autre, ce sont de vraies oasis de lumière dans l’obscurité. Souvent tenue par des épiciers issus de communautés étrangères, elles sont devenues un lien social aux quartiers isolés de toute vie commerciale. Urban Oasis pour piétons ou pour voitures, des trottoirs vides, des boutiques oubliées, les prises de vue depuis le milieu de la rue, des magasins vraiment perdus au beau milieu de nulle part, des boutiques avares d’éclairage… l’ambiance est donnée.

L’épicerie d’art sur le boulevard Saint-Marcel est un lieu particulier. Cette épicerie, pas comme les autres, est aussi une galerie d’art, située face à un terre-plein et un malheureux arbuste sur le milieu de la trame, ont forcé le photographe à prendre des photos sans trépied, brandissant l’appareil photo à bout de bras, un miracle pour obtenir une photo qui devienne une Urban Oasis, confie le photographe.

La plupart des cadres de ces magasins sont sympathiques, mais le concept reste le même, fruits et légumes en étalage à l’extérieur, rayonnage à l’intérieur… mais ce qui a intéressé le photographe, ce sont ces îlots de lumières dans les rues de Paris la nuit. Les épiciers, souvent sceptiques de voir un photographe s’intéresser à leurs boutiques, ont quand même décelés que leurs magasins avaient un certain charme.

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