Marre des réservations annulées au dernier moment ou pas honorées dans les restaurants !
17 mai 2012
Catégorie : Chefs, Presse & Médias, Tendances
Annulation de dernière minute ou réservation pas honorée, un problème important pour la restauration et les chefs. Un problème récurrent même pour pas mal d’établissements qui jouent à guichets fermés, notamment dans les grandes capitales européennes. René Redzepi, chef emblématique de la jeune génération, transmet son sentiment sur la presse, un article repéré par un de nos internautes fidèles au blog, que nous vous diffusons. Un petit résumé ci-dessous ou, si vous préférez, cliquez sur le link ci-après.
« C’est un vrai problème pour le secteur de la restauration, les clients doivent respecter les réservations de tables dans un restaurant de la même façon qu’une visite chez le dentiste «. Le restaurant Noma à Copenhague et son chef classé « Meilleur chef du Monde » connaît une moyenne de trois réservations par semaine annulées au dernier moment où pas honorées, il indique subir un préjudice économique important.
Alors que son établissement est rempli plusieurs semaines à l’avance et des clients du monde entier attendent des tables plusieurs mois, il dit être très énervé par les tables qui restent vides le jour même. Lorsqu’un client a une table réservée à 20h, et qu’il appelle à 20h05 pour annuler sa réservation, il est impossible de relouer la table, donc c’est une perte importante pour un restaurant qui limite ses clients.
Récemment, une table de six personnes n’a pas honoré sa réservation au Noma, le chef Redzepi et son équipe ont décidé de répliquer sur son compte Twitter (photo ci jointe).
Le chef danois admet qu’il n’y a pas de solution miracle au problème de ces annulations, demander une indemnisation ne semble pas possible. Il y aurait possibilité de prendre un numéro de carte bancaire comme pour les hôtels et d’encaisser ensuite une cote-part si la réservation n’était pas honorée, comme cela se pratique en Angleterre, mais c’est illégal pour ce secteur.
Selon René Redzepi, la meilleure solution serait que le client respecte mieux ses engagements. Pour gérer au mieux ses réservations au Noma, on a embauché deux personnes dédiées à ce service, autant de frais supplémentaires que doit supporter le client. Alors qu’il serait tellement plus facile que les clients prennent conscience que tout le monde est perdant dans le système actuel, explique t’il.
tiuscha
19. mai, 2012
Et chez les Pourcel, pareil ? J’entends souvent le même son de cloche dans des tables d’un bon niveau, étoilées côté paca, manque de respect évident. A partir du moment où les gens ne sont pas engagés financièrement, ils s’en fichent. Ne faudrait-il pas un système d’arrhes à la réservation comme dans l’univers hôtelier ? Parce qu »il est évident que sur 1 ou 2 couverts ça va, mais sur une dizaine, ou plus, ce qui arrive régulièrement, il y a un préjudice évident…