Mangez moins de viande pour protéger notre planète !
23 avr 2012
Catégorie : Presse & Médias, Tendances
Les engrais utilisés dans les cultures fourragères pour l’alimentation des bovins produisent le plus puissant des gaz à effet de serre responsables du changement climatique.
Réduire de 50 % la consommation de viande dans les pays développés permettrait de réduire le changement climatique, selon une nouvelle étude. Les engrais utilisés dans l’agriculture sont en effet responsables d’une part importante du réchauffement. Cette étude, publiée dans « Environmental Research Letters », tire la sonnette d’alarme : des changements drastiques sont indispensables dans la production alimentaire et dans les habitudes de consommation si on veut éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
Un puissant gaz à effet de serre
Le protoxyde d’azote, libéré par les engrais et le fumier des animaux, est le quatrième plus important gaz à effet de serre à contribuer au réchauffement après la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone et le méthane. L’ONU a d’ailleurs appelé à s’attaquer au problème le plus rapidement possible. Parmi les solutions envisageables, manger moins de viande permettrait de réduire la demande d’engrais ainsi que de réduire la quantité de fumier produit. Les résultats d’Eric Davidson, directeur du Woods Hole Research Center, dans le Massachusetts, avertissent que les pays développés devront réduire l’utilisation d’engrais de 50 % et persuader les consommateurs d’arrêter de manger autant de viande. Or, la consommation de viande devrait augmenter fortement dans les prochaines années, à 89 kg par personne et par an dans les pays riches et 37 kg dans les pays en développement.
Produire mieux
C’est sans doute le défi le plus difficile en matière de changement climatique : comment réduire les émissions provenant de la production alimentaire tout en continuant à produire suffisamment pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 9 milliards d’ici au milieu de ce siècle ?
Davidson admet que ce changement ne va pas être bien accueilli car la viande tient une grande part dans les habitudes alimentaires des pays riches. « C’est un défi énorme que de convaincre la population des pays développés de réduire leur consommation de viande, mais on ne demande pas à tout le monde de devenir végétarien. Il suffit de réduire les portions de viande et la fréquence à laquelle nous en mangeons, rien d’inaccessible ».
jean-louis
23. avr, 2012
Bonjour,
Merci pour cet article, effectivement je pense qu’il vaut mieux manger moins et mieux. Je pense hélas que les lobbyistes des deux industries qui mènent le monde à savoir, l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique vont tout faire pour empêcher cette évolution. Charal (vous savez cette mer…. infâme) est le premier sur le marché de la viande en France en achetant sur pied à moins de 3 € le kgs……imaginez ce que peut faire un éleveur avec ce prix. Il achète donc les engrais et tous les produits phyto pour rentabiliser un peu son travail; et on peut le comprendre. Donc il faut attaquer de front 3 gros morceaux et y ajouter la GMS. Putain la viande va paraître bien ferme mais si des personnalités comme vous donnent le la, on peut avoir de l’espoir, si un Veyrat (pathétique) met sa tronche sur le packaging d’un industriel. Merci quand même d’être le Relais de ces informations.
jean-louis
23. avr, 2012
Pardon « Même si un Veyrat »