People cuisine encore… ça bouillonne !
15 avr 2012
Catégorie : Bonnes adresses, Chefs
Le chef Heston Blumenthal prêt pour un développement mondial
Heston Blumenthal, le chef étoilé du Fat Duck proche de Londres, veut implanter sa marque et son savoir-faire de cuisine gastronomique signature dans le monde entier.
Heston Blumenthal a remporté trois étoiles au guide Michelin en éduquant les Britanniques aux délices de plats tels que le porridge d’escargot ou la crème glacée au lard. Maintenant, le chef se prépare à développer et exporter sa cuisine d’esprit moléculaire. Le chef confirme à la télévision son souhait d’ouvrir un restaurant d’abord en Australie et puis un peu partout dans le monde.
Il indique que ses futurs restaurants à l’étranger seront semblables à ses deux restaurants actuels dans l’Hôtel Mandarin Oriental à Knightsbridge et The Fat Duck, sa salle à manger célèbre située à Bray, Berkshire.
E. Blumenthal a commencé par faire changer de nom un restaurant de Sydney qui se nommait The Fat Duck Rotisserie estimant que ce nom était logiquement associé à son établissement étoilé an Angleterre… donc aurait-il des intentions sur Sydney ?
Le chef, 45 ans, père de trois enfants, a entamé une nouvelle vie avec l’écrivain de cuisine glamour Suzanne Pirret. L’auteur de » The Pleasure Is All Mine » a déclaré que « la nourriture et le sexe étaient deux de ses choses préférées, le meilleur l’un après l’autre dans n’importe quel ordre, je ne suis pas difficile. »
Daniel Boulud rend Hommage à Thomas Keller
Pebble Beach Food & Wine se tenait semaine dernière dans la Napa Valley, une trentaine de chefs ont été réunis pour cet évènement annuel. Vendredi soir hommage a été rendu au chef Thomas Keller. Daniel Boulud était en cuisine pour préparer un dîner accompagné de quelques autres chefs.
Thomas Keller a travaillé avec Daniel Boulud à New York dans les années 80. Daniel Boulud se souvient encore de cette première rencontre – « c’était un mec cool, il portait des bottes de cowboy… Pour un chef français, les bottes de cowboy ne sont pas une norme en cuisine. »
» J’étais son sous-chef, une chose que nous savions, c’est qu’il était très précis, attentif, organisé, très calme. Il acceptait n’importe quelle tâche, très dévoué, et un bon collègue de cuisine. » Près de trois décennies plus tard, ils sont tous les deux avec leurs restaurants classés à quatre étoiles et devenus de très bons amis. Daniel Boulud affirme que Thomas Keller est vraiment français dans l’âme et qu’il est sans aucun doute le meilleur chef américain.
Après une première ouverture à New York avec le Restaurant Rakel, fermé quelques temps plus tard, « Ce n’était pas un échec, il n’était pas encore prêt », dit Daniel Boulud, il y eut aussi une escale à Los Angeles avant de trouver le succès à Yountville, au The French Laundry, puis à New York au Per Se. Un parcours exemplaire et une démarche vers le succès qui s’est vite confirmée.
» Il savait où il voulait aller et sa détermination était forte. Bien sûr, son talent aussi, pour moi, Thomas est un perfectionniste obsessionnel. » dit le chef new-yorkais. Daniel Boulud évoque aussi, avec nostalgie, les autres aspects de Thomas Keller : sa fascination pour les objets, sa curiosité des gens, son esprit de compétition, et même sa passion des voitures de course et sa conduite (Keller a battu Boulud quand ils ont conduit sur des Ferrari, sur un circuit en Floride).