Kaboul Kitchen… Maboul’ Kitchen ou Magouil’ Kitchen ?
11 fév 2012
Catégorie : Events & Party, Pour le Fun, Presse & Médias
Un restaurant sera la scène d’une nouvelle série que lance Canal+ lundi prochain, une histoire qui nous fait penser à beaucoup de situations connues et vécues, même si en Afghanistan on atteint des sommets dans l’improbable… magouille et tambouille, ragoûgnasse et bombasse font souvent bon ménage dans ces pays où les règles sont celles que l’on décrète soi-même. Les situations les plus cocasses attendent Jackie et vous pas mal d’éclats de rire !
Reste à savoir si la cuisine française servie au restaurant » Kaboul Kitchen » sera mangeable ?
Afghanistan 2005. Georges Bush est président des États-Unis, Jacques Chirac est président de la France et Jackie, patron du resto « Kaboul Kitchen« . Tous les expats y viennent faire la fête. Quand sa fille débarque, Jacky ne la reconnaît pas. Et pour cause, il ne l’a pas vue depuis 20 ans ! Elle est venue faire de l’humanitaire. Lui est là pour faire du fric !
Dans un pays ravagé par la guerre, le sujet est inspiré de la véritable vie de Marc Victor qui passa 6 années en Afghanistan à tenir un restaurant au cœur de Kaboul. Kaboul Kitchen, est un lieu pour les expatriés dans lequel ils peuvent se détendre et boire (l’alcool, interdit aux Afghans, est toléré pour les expats). 2005, une époque où tout semblait encore possible dans le pays en reconstruction, où les attentats suicides n’avaient pas commencé.
Le Spitch : « Le Kaboul Kitchen est une bulle occidentale sécurisée où l’alcool est toléré, où l’on mange mal et cher, mais français, où il y a une piscine avec des femmes en maillot de bain et où l’on est prié de déposer son arme au vestiaire. Après la prétendue victoire américaine sur les talibans, fin 2001, des milliers d’étrangers débarquent à Kaboul pour reconstruire le pays. Cette foule hétéroclite, souvent jeune et composée de célibataires, se retrouve en mal de loisirs les soirs de la semaine. Humanitaires, militaires, consultants, journalistes, espions, mercenaires et opportunistes de tout poil viennent se détendre, s’abreuver et draguer au Kaboul Kitchen, alors que les premières élections libres et démocratiques s’organisent dans le pays. Jacky règne sur tout ce petit monde. Après vingt ans passés à arpenter le globe pour des causes plus ou moins nobles, il n’a qu’un objectif : faire du fric à Kaboul. Mais si les dollars, effectivement, rentrent dans son tiroircaisse, beaucoup en ressortent pour garder son restaurant ouvert. On suivra donc ses galères de restaurateur tout au long de la saison, entre ses fournisseurs d’alcool mafieux, les autorités corrompues, son voisin fondamentaliste qui a une vue directe sur les bikinis et la piscine, et un chef de guerre narcotrafiquant qui se prend d’amitié pour lui. Et quand sa fille, Sophie, dont il ne s’est jamais occupé, débarque à Kaboul pour y faire de l’humanitaire, son niveau d’emmerdements monte d’un cran… « .
Jacky, sa fille, un général Afghan, narcotrafiquant, candidat aux élections, à la gachette facile et qui se prend d’amitié pour lui, c’est l’histoire des « expats’ » qui travaillent à la reconstruction d’un pays au bord du chaos… Leur distraction : l’unique restaurant occidental du coin : Le Kaboul Kitchen.
La série sera lancée ce lundi 13 février sur Canal +, le lundi soir, à coup de 3 épisodes par soirée. La première saison comportera douze épisodes de 30 minutes chacun. Le tournage a eu lieu au Maroc.