Beyrouth avec » Momo at the Souks « … Mourad Mazouz continue son voyage
20 sept 2011
Catégorie : Bonnes adresses, Design - décoration
On continue notre escapade à Beyrouth où après un déjeuner sous la tente et une soirée au club » Skybar « , nous allons vous présenter le restaurant bar Momo at the Souks, un établissement qui s’est fait un place au soleil.
Créateur des célèbres restaurants Momo et Sketch à Londres et 404 à Paris, Mourad Mazouz a ouvert » Momo at the Souks » en février de cette année, au-dessus du souk des orfèvres au centre-ville de Beyrouth.
D’origine algérienne, amoureux du Maroc”, Mourad Mazouz propose à Beyrouth une déclinaison du restaurant » Momo » à Londres qui a fait son succès, une cuisine mi-marocaine, mi-française. Situé en plein cœur du centre-ville commercial de Beyrouth, l’endroit est situé sur un premier étage et s’étend sur 1 200 m2, au restaurant pas loin de 180 places assises, une grande terrasse bordée de plantes et un grand espace avec un salon marocain ainsi qu’un bar avec DJ.
Mourad Mazouz est très impliqué dans la création de ses espaces, l’architecture, le design intérieur, l’atmosphère, la lumière, le choix des collaborateurs, les menus et la carte, et même le choix de la musique. Un peu plus de 4 millions de dollars y ont été investis par des partenaires libanais. Les espaces bar et restaurant sont volontairement séparés, dès l’entrée on peut découvrir les cuisines d’où sortent la carte du restaurant et celle des tapas et mezzés qui seront servis au bar.
Marié à une Franco-Libanaise, Mourad Mazouz vient régulièrement au Liban depuis 1991 et y vit désormais plusieurs mois par an. Sa réussite, Mourad la doit à sa volonté, son intuition et son travail forcené. « Venant de la rue » comme il se décrit lui-même, cet “intellectuel sans culture” de 48 ans est né en Algérie et élevé “dans un cocon kabyle”. Il quitte son pays pour Paris à 15 ans et y pratique tout genre de métiers. Il intègre ensuite une agence d’attachés de presse sous le pseudo de “Xavier Mazouzi”, qui “sonne plus français”, sort et travaille “comme un fou”, ne refuse aucune tâche ; il tisse des relations avec des célébrités parmi lesquelles les chanteurs France Gall, Michel Berger et le comédien et humoriste Smaïn. « J’étais leur homme à tout faire, ça m’a permis de rouler ma bosse. » À 20 ans, Mazouz part pour les États-Unis, y apprend l’anglais et le métier des restaurants “par le bas”, et gagne sa vie comme garçon de restaurant. Il travaille sur des bateaux de croisière et vit en Indonésie et en Inde à Goa où il fréquente “les rois de la fête”. Forcé de quitter les États-Unis en 1988, pour des problèmes de papiers, il retourne à Paris, à 26 ans, avec l’objectif d’ouvrir son restaurant et travaille à nouveau comme garçon de café.
En 1990, il crée le 404 à Paris, restaurant branché de couscous, le lieu connaît le succès avec 2,2 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel actuellement. En 1997, il s’installe en Angleterre et crée un concept similaire au 404, Momo – de son surnom – avec un investissement de 800 000 dollars : « Le lieu démarre sur les chapeaux de roue, Madonna y fête son anniversaire avec ses copains de la jet-set. » Depuis, Momo ne désemplit pas et génère 8 millions de dollars annuels.
Mais Mazouz “aime sans cesse se renouveler”, il ouvre en 2002 le restaurant Sketch de plus de 2 500 mètres carrés, “la plus grande galère” de sa vie, vu l’investissement énorme qu’il requiert, plus de 18 millions de dollars, et prend pour chef Pierre Gagnaire. Aujourd’hui, les deux restaurants, situés à Londres, détiennent chacun une étoile au guide Michelin. Le Sketch génère autour de 12 millions de dollars annuels. Depuis M. Mazouz poursuit sa lancée avec de nouvelles ouvertures : Derrière et Andy Wahloo à Paris, et Almaz by Momo à Dubaï et donc maintenant » Momo at the Souks « à Beyrouth. Son but est que chacun de ses restaurants devienne une institution « Accumuler les biens matériels ne m’intéresse pas, je travaille pour apprendre et gagner correctement ma vie pour pouvoir voyager. »
Depuis son ouverture, » Momo at the Souks » ne désemplit pas et le lieu est devenu le rendez-vous de la jet-set locale et des nombreux Libanais expatriés qui retournent régulièrement à Beyrouth. Cuisine originale, cocktails savoureux, ambiance festive, le restaurant a trouvé son public. Nous avons goûté au bar les « mezzés » qui étaient tout à fait remarquables et qui positionnent cet établissement dans la catégorie des » bonnes tables » de la ville. Une mention toute particulière aux desserts qui étaient à fondre de plaisir !… Maintenant, il ne manque plus qu’à découvrir le restaurant !
Bouchareb
27. nov, 2017
Ma challah bonne continuation
Ces ça un algérien qui réussit bien
J’ai visité Londres et j’ai mangé à momo couscous
Ces magnifiques