Cannes : les rues autour du Five Hôtel & Spa se métamorphosent
05 sept 2011
Catégorie : Presse & Médias
C’est sur Nice Matin que nous avons pu suivre l’inauguration par le député-maire de Cannes, Bernard Brochand, des rues bordant le tout nouvel hôtel » Five Hôtel & Spa » où se trouve le restaurant des frères Pourcel » Seasens « . Après trois ans de travaux lourds et pénalisants pour les habitants et les touristes, l’ensemble des usagers ont pu découvrir les nouvelles installations et étaient semble-t-il, tous ravis d’avoir retrouvé ces rues proches de la Croisette, sous un aspect tellement plus accueillant.
Centre-ville : un nouveau visage qui donne le sourire
Hier, les travaux engagés par la municipalité il y a trois ans, étaient inaugurés en fanfare par le député-maire, Bernard Brochand.
Entre la Croisette et la rue d’Antibes, est né un nouveau quartier aéré, végétalisé et semi-piétonnier. Une satisfaction après des années noires
Fanfare swingante. Rivières de petits fours. Discours municipaux. L’inauguration de la métamorphose du cœur de Cannes ne pouvait échapper à personne hier en fin d’après-midi. Coincé entre les prestigieuses Croisette et rue d’Antibes, le quartier qui comprend les rues Notre-Dame, Bivouac-Napoléon, des Belges et Buttura a désormais un visage urbain contemporain et attractif. Disparues les rangées de voitures en stationnement et les petits trottoirs qui obligeaient au gymkhana. Aujourd’hui, des orangers, de jolies barrières en ferronnerie, de vastes trottoirs pavés et aérés offrent un décor de 6 200 m2 propice à la déambulation piétonne. Et à la consommation !
Une quasi place de village « On est passé d’un point noir, une rue étroite en contresens, à une quasi place de village. On gagne en visibilité » se réjouit le glacier Gilles Vilfeu qui profite d’une terrasse inespérée rue Buttura. « C’est que du positif » souligne-t-on chez Linvosges à l’angle Notre-Dame-les-Belges. « La rue est devenue vivante. On a l’impression d’être dans une station balnéaire et plus dans une ville » s’enthousiasme Cedric Langlais, gérant de l’Hôtel Alizé, rue Bivouac-Napoléon, dont les 20 chambres ont gagné en calme. C’est une plus-value pour tout le monde. Ce serait bien de profiter de ces espaces pour créer des animations… »
Handicapé par de nombreux chantiers Plantée sur le pavé en pierres de Brando, la tribune fleurie se faisait plus politique. « Depuis onze ans, on n’a pas touché au taux d’imposition de la commune, on maîtrise nos finances et on investit » a déclaré David Lisnard, premier adjoint au maire de Cannes. Si l’assistance a applaudi, cette révolution pourtant concertée d’un coût de 2 M d’euros n’est pas sans dommages collatéraux. Handicapé par des chantiers comme ceux de la Poste, de l’hôtel « Five », du Casino des Fleurs ou de l’extension du Majestic, tous aujourd’hui achevés, le quartier émerge d’une période noire. Bruit et poussière ont rythmé la vie des commerçants et des riverains durant des années. Sans parler des affaires. « J’ai beaucoup souffert, confie une commerçante visiblement lasse, voire agacée. »