Les frères Costes à Palavas… ça se confirme !
10 déc 2010
Catégorie : Brèves de Comptoir, Presse & Médias
Article paru sur l’édition Midi Libre Montpellier du 8 novembre 2010
C’est officiel : les frères Costes à Palavas.
Ils viennent de racheter le site au lieu-dit des Roquilles au promoteur Sogis.
Midi Libre avait révélé, en septembre dernier, l’intérêt des frères Costes (hôtel Costes, à Paris) pour le site des Roquilles, à Palavas, destiné à accueillir un projet de centre de balnéothérapie et hôtelier. C’est désormais officiel : le groupe Costes vient d’acquérir le terrain situé en bordure de plage, à la limite des communes de Carnon et de Palavas.
Le compromis de vente a été signé avec le promoteur Sogis, installé à Castelnau-le-Lez, lequel portait, depuis plusieurs années, le projet d’un vaste ensemble immobilier d’hébergement haut de gamme et d’activités de bien-être et de soins. Faute d’avoir pu aboutir dans cette démarche, Sogis s’était résigné à céder le terrain d’une surface de 6 700 m², dont les créances étaient, depuis quelques mois, entre les mains des banques. Le terrain avait été acheté il y a trois ans à la Ville de Palavas.
L’information de l’arrivée des frères est confirmée par Julien Sormont, patron de Sogis. Contacté par Midi Libre, le service communication du groupe Costes n’a pas souhaité commenter l’information. L’arrivée des célèbres frères, qui ont érigé la discrétion sur leurs affaires en règle numéro un de leurs activités, met un point final au feuilleton du projet de centre de balnéothérapie à Palavas.
Le promoteur du projet avait la pression des créanciers et des banques. Selon nos informations, la vente s’est faite en blanc pour Sogis : le montant de la transaction se situerait au niveau du montant des créances, à savoir autour de 3 M€. Il fallait également tenir compte des délais administratifs et de la validité du permis de construire courant jusqu’en juin prochain. « Le projet des Costes est de monter en gamme, avec un hôtel de luxe, comprenant un restaurant et un spa. Ils ne sont pas dans la logique initiale d’un grand ensemble de balnéothérapie », commente un connaisseur du dossier.
Karim MAOUDJ