Deux tables à Paris à fréquenter absolument !…
27 nov 2010
Catégorie : Bonnes adresses
Mêler l’utile à l’agréable lorsque l’on est de passage à Paris, c’est forcément terminer sa soirée dans une bonne table. Alors ensuite, c’est l’embarras du choix, car Paris regorge de petits bistrots remarquables et de grandes tables incontournables…
» La Cuisine » au Royal Monceau :
Attiré par le buzz, nous voilà partis pour le Royal Monceau, le tout nouveau palace qui a ouvert au cœur de la capitale, rénové à grands coups de millions, première implantation de la chaîne prestigieuse Raffles, arrivée d’une pointure mondiale ex des équipes Ducasse en cuisine, décor réalisé par Philippe Starck… donc beaucoup de raisons de s’y rendre !
Nous arrivons un peu tard au restaurant situé au rez-de-chaussée nommé » La Cuisine « , sans avoir réservé. La salle est comble, mais nous avons la chance d’y trouver une table. Le lieu est remarquablement habillé par Philippe Starck, l’ambiance y est trendy et décontracté. Nous y apercevons les grands noms du monde des affaires de Lindsay Owen-Jones, à Hubert Védrine ou Louis Schweitzer, et même le Comité Montaigne… C’est la table où il faut se montrer en ce moment…
Pas de tralala, accueil et service efficaces, pas d’amuse-bouche, on attaque directement avec les plats choisis sur la carte, des plats plutôt traditionnels, mais parfaitement réalisés. La cuisine y est goûteuse, les produits de qualité, ils sont servis rapidement et sont remarquablement bien présentés… Quoi de mieux pour un moment de bonheur partagé ?
Le Chef Laurent André, en grand ordonnateur de tout ce ballet, tourne sans cesse en salle, échange quelques mots avec les clients et veille au grain…
Les pâtisseries sont signées Pierre Hermé, essayez donc le mille-feuille que vous composerez vous-même et qui sera monté devant vous !
Une belle table, mi bistrot-mi gastro… chacun jugera ! Prix tendres pour un palace, c’est élégant et l’ambiance y est très chaleureuse et conviviale…
dining.paris@raffles.com – tél +33 142 998 800
La Gazzetta
Situé rue de Cotte, dans le 12e arrondissement, c’est un bistrot dans lequel nous nous rendons régulièrement et à chaque visite sur place, c’est un vrai bon moment, un enchantement même. La cuisine de Petter Nilsson est très spontanée, c’est celle du jour… Elle colle au marché, aux saisons, aux délires et aux rêves du chef.
C’est toujours très bon, des fois moins bien réussi que d’autres, mais les accords parfaits n’existent pas et le chef le sait bien… Ce soir-là nous avons mangé un plat avec des orecchiettes, et c’est le chef lui-même qui nous les a amenées à table, et d’un air tout timide, il nous dit » c’est la première fois que j’en fait ! »
Ce soir-là, pour 52 euros, vous pouviez déguster 7 plats, voyez plutôt :
Tourteau et épinards, courge butternut aigre-douce – Coing et terre de champignons, trévise et la vie suspendue – Maquereau grillé et corne de gatte fumée, laurier – Pâte et chou rouge, moelle oursin, jus de bœuf – Agneau de lait des Pyrénées et pulpe de carottes – Soupe de Cynorrhodon et sorbet de foin brûlé, ricotta de chèvre – Pain Karlsbader et poire confite, lait de thé jasmin – Semifreddo de clémentines, bergamote et pistache…
La Gazzetta, c’est ça, de la spontanéité, c’est familial, l’atmosphère est très chaleureuse, le sourire est de rigueur, les prix très doux et la cuisine, un festival de saveurs. Habitué de la mouvance bobo/cuisine du fooding, Omnivore, ou Festival Off, le chef s’amuse et ça se sent bien… car le client aussi !…