Boire un petit coup…… et surtout du vin rouge !
19 août 2009
Catégorie : Tendances
Fin février, coup sur coup deux études majeures ( Université D’Oxford au Royaume Uni et l’institut National du cancer en France ) ont conclu que l’alcool était cancérigène et ce dès le premier verre, y compris dès le premier verre de vin rouge !
Quelques jours plus tard, une nouvelle grande étude française portant sur 100 000 personnes suivies pendant 25 ans révélait que si l’alcool en général est un bien un facteur à risque pour de nombreux cancers, la consommation par contre modérée de vin rouge protège contre un certain nombre d’entre eux.
De nombreuses études aux cours du siècle dernier ont associé la consommation régulière et modérée de vin rouge pendant les repas avec bonne santé. On sait d’ailleurs déjà qu’elle est même bénéfique contre les maladies cardio-vasculaires.
Il est certain que la consommation dites » binge drinking » qui se résume à se soûler et à consommer sans modération hors des repas est la plus dangereuse.
De même il est incontestable que les habitudes alimentaires jouent un rôle considérable sur la réponse de notre organisme à l’absorbtion d’alcool. Par exemple chez la femme la consommation pauvre de légumes verts ( donc peu de folates ) augmente le risque de cancer du sein si elle consomme de l’alcool. par contre associée à un régime méditerranéen ( riche en folate ) c’est le contraire.
Un cocktail » cancer » alcool & cigarette !
Un facteur influent aussi sur le rôle de l’alcool dans l’organisme, c’est la consommation de cigarette, en effet le tabac associé à l’alcool augmente de 160 % la possibilité d’être touché par un cancer.
En ce qui concerne le vin rouge, son effet protecteur est nettement plus marqué lorsqu’il est associé dans le cadre du repas avec un régime méditerranéen riche en légumes, apportant polyphénols, flavonoïdes, bêta-carotènes et fotale, et un équilibre très favorable en acides gras oméga-3.
Une consommation saine à base de légumes, fruits, céréales à privilégier.
Par ailleurs, la consommation modérée de vin rouge est associé à une réduction de risque de certains cancers comme celui du rein, de la thyroïde, et même de la prostate.
Par contre la consommation d’autres alcools augmentent le risque de certains cancers, pour exemple si le vin rouge n’a aucun effet sur le cancer du foie, les autres alcools augmentent eux le risque de 31 %. De même pour le cancer du colon, le vin rouge diminuent le risque de 7 %, les autres alcools l’augmente de 3 %.
Faut tout de même ramener tout cela dans un contexte géographique, culturel et alimentaire, car toutes ces études faites par de grand instituts se sont souvent trompés, et l’on a vu dans les années passés de grands retours en arrière. En 1960 aux États-Unis une grande campagne pour abandonner le beurre au profit des margarines à base d’huiles végétales a eu un effet responsable dans un nombre considérable d’infarctus à cause de l’excès d’oméga-3 et d’acides gras trans dans les margarines industrielles. D’ailleurs cette campagne n’a pas empêché l’obésité de s’installer dans ce pays.
Baisser la consommation de viande, de graisses animales et de sucre semblent indispensables.
C’est la même chose en France avec l’injonction d’abandonner l’huile de colza dans l’alimentation humaine alors que l’on a découvert quelques années après que cette huile protège le mieux des maladies cardio-vasculaires et qu’elle contribue aussi à diminuer les risques de cancers.
Alors pensez à vous, à votre santé, consommez du vin, plutôt rouge avec modération et le plus possible pendant les repas. Ce sera bon pour votre santé, pour nos vignerons, pour les restaurateurs, et pour faire perdurer nos traditions.
Nos grands parents et arrières grands parents ici en Languedoc consommaient beaucoup plus de vin que les générations actuelles, ils n’attrapaient pas autant de cancers qu’aujourd’hui. Il faut dire qu’entre la pollution et les cochonneries que l’on nous laisse consommer dans les produits issus de l’agro-alimentaires ( notamment les additifs ) nos organismes doivent faire face à des agressions constantes.
Il va de sois que la modification de notre mode alimentaire et de notre consommation d’alcool est très important, il peux nous permettre de diminuer le risque de cancer de près de 48 %.
Donc conclusion :
» Mieux vaux boire raisonnablement que s’abstenir en mangeant mal »
achat vin
30. sept, 2009
et bien , A la notre !