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Déjeuner au  » Corsaire « …

19 déc 2008
Catégorie : Non classé

Destination pour déjeuner près du port de Oran, au «  Corsaire «, une des seule table réputée sur la ville avec le restaurant de l’Hôtel Royal, et le Saint Tropez, lui aussi un restaurant tenu par un Français. Trois tables pour une ville de 1,7 millions d’habitant, ce n’est vraiment pas beaucoup, même si l’on peux considérer qu’une infime partie de la population correspond à la clientèle de ces établissements.

A l'intérieur du restaurant " Le Corsaire ", esprit marine....

Brick de poissons ....

Pour ce qui est du Corsaire, comme vous pouvez l’imaginer son créneau, c’est le poisson, d’ailleurs l’établissement est réputé pour ça. Ce midi là au déjeuner l’établissement est complet et les clients font la queue le temps qu’une table se libère, c’est une image que l’on aimerait voir en Europe….

Poêlée de crevettes locales, excellentes, avec juste une pointe d'ail et quelques herbes

Ici, c’est simple, dès l’entrée on peux voir les poissons frais dans la glace, la carte tourne autour de la pêche, plancha, grillade, soupe de poissons, brick, encornets farcis comme en Languedoc, crevettes, gambas….. de la qualité à pris raisonnable, puisque avec 10 à 15 euros vous mangez sans retenue…. Par contre dans cet établissement pas de vin, donc forcément l’adition s’en ressent…

De très bons calamars juste grillés...

De très beaux rougets à l'arrivée sur l'étal, dommage ils sont servis frits... donc trop cuits et gras !

En dessert, un bonne crème caramel au lait entier et aux œufs de la ferme, m’ont ravis, par contre je n’ai pas essayé le «  Terramissou « ….. cherchez l’erreur !

la carte des desserts..... drôle non ?

Nous prenons la voiture pour nous rendre à l’aéroport, circuit difficile puisque le Présidetnt Boutéfika s’y rend lui aussi à la même heure pour rejoindre Alger et que tout le circuit est fermé le temps que son convoie passe…. La circulation est saturée, les accès à l’aéroport impossibles, tous les avions auront minimum une heure de retard, forcément c’est le privilège de la position.