Calima, c’est le meilleur restaurant d’Andalousie…
28 juin 2008
Catégorie : Non classé
C’est le meilleur restaurant d’Andalousie « CALIMA », son jeune chef Dani Garcia, a sévi longtemps dans le village blanc de Ronda où il avait attrapé une étoile au Guide Michelin… C’est déjà une star locale, il a beaucoup voyagé, il connait d’ailleurs toutes les tables de Shanghai, on a pu parler popote chinoise… Puis l’appel de côte l’a séduit et il s’est installé à Marbella, il est devenu le restaurant gastronomique de l’hôtel Sol y Melia au coeur de la ville, sur le bord de mer. L’hôtel l’a fait venir à grand coup d’investissement, son restaurant attenant à l’hôtel mais indépendant est une merveille architecturale et design. Sa cuisine ouverte et toute vitrée est impressionnante. Sa salle de restaurant terrasse joue l’espace et l’ouverture sur la mer, il est très agréable d’y manger le soir et d’admirer les remous de la mer. Le chef est créatif, encore un émule de Adria, décidément ça se multiplie vite dans ce pays… On y mange divinement bien sur un air de contradiction, d’ailleurs son logo le mentionne « cocinacontradicion » en espagnol bien sûr. Contradiction entre le passé et le présent, contradiction de saveurs, contradiction aussi avec le personnage qui semble un terrien. Cuisine remarquable de technicité, de créativité, mais une cuisine qui manque de lien… Vous savez ce lien identitaire qui vous permet de savoir, qui vous êtes, d’où vous venez, où vous allez… Bon, je ne suis pas critique gastronomique, laissons ça aux professionnels de la critique, juste un sentiment de me perdre un peu dans cette cuisine sans fil conducteur. En tout cas, j’ai bien mangé, pas tout compris, mais disons que j’ai dégusté chacun des 16 plats sans tenir compte ni de celui d’avant, ni de celui d’après. La mise de table est très belle, tout dans le détail, blanc sur blanc… À l’entrée du restaurant, une immense table d’hôte pour les dégustations de vins, le long du mur un alignement de bouteilles de champagne ou de Cava, qui sait ? De l’autre côté, la cave toute vitrée où repose un stock impressionnant de vin, un stock comme il n’est plus possible d’avoir en France… trop cher… Alors le festival commence par une tomate renversante… une fausse tomate, elle a l’aspect, elle a le goût, mais ce n’est pas une tomate, l’ambiance est donnée… voir le prochain article…